Citations sur corneille

Vous, s'il y faut périr, périssez avec moi ; C'est gloire de se perdre en servant ce qu'on aime

L'égalité, mon frère, en est [de l'amitié] le ferme appui, C'en est le fondement, la liaison, le gage

Mais commet-on un crime indigne de pardon Quand la reconnaissance est au-dessus du don ?

Tous chrétiens sont rebelles

Achillas et Septime S'attacheront peut-être à quelque autre maxime

Alors la sortie du premier péril ne rend point l'action complète, puisqu'elle en attire un second

Qui sait faire sa cour se fait aux moeurs des princes

Quelle horreur d'embrasser un homme dont l'épée De toute ma famille a la trame coupée !

Et le combat fini, m'amenez le vainqueur ; Qui qu'il soit, même prix est acquis à sa peine

Permettez qu'à mon tour je parle avec franchise

Fières soeurs, si jamais notre commerce étroit Sur vous et vos serpents me donna quelque droit

Et je prierai les dieux que dans cet entretien Vous ayez assez d'heur pour n'en obtenir rien

Du gain de six batailles, Des glorieux assauts de plus de cent murailles

N'accusez point ici mon choix d'aveuglement

Sans vouloir de lieu neutre à cette conférence

Mais souvent il [l'empereur] m'appelle auprès de sa personne

Ce n'est qu'une idole mouvante ; Ses yeux sont sans vigueur, sa bouche sans appas

Si jamais je t'aimai, cher Rodrigue, en revanche Défends-toi maintenant pour m'ôter à don Sanche

En suivant du feu roi l'ordre et le testament

Le premier sang versé rend sa fureur plus forte [du peuple] ; Il l'amorce, il l'acharne, il en éteint l'horreur

Et tout ce que l'Espagne a nourri de vaillants

N'attendez pas de moi d'infâmes repentirs

Tout autre que mon père L'éprouverait sur l'heure

Le destin, que dans tes fers je brave, M'a fait ta prisonnière et non pas ton esclave

Est-ce lui qui naguère aux dépens de sa vie Sauva des ennemis votre empereur Décie, Qui leur tira mourant la victoire des mains, Et fit tourner le sort des Perses aux Romains ?