Citations sur corneille

Et si le diadème une fois est à nous

Plus l'esprit se fait simple.... Plus lors sa connaissance est diffuse et certaine, Et s'élève sans peine Jusqu'aux plus hauts sujets

D'un choix abject son bras l'a dégagée

D'une profonde plaie en l'estomac ouverte

Un chétif centenier des troupes de Mysie Qu'un gros de mutinés élut par fantaisie

À bas la cabale ! Votre pouvoir naissant trouva des républiques Que sous votre cabale il vous plut asservir

Mais si vous m'enchaînez à ce que j'ai promis

Où vas-tu nous réduire, amitié fraternelle ?

Qui peut sans s'émouvoir supporter une offense Peut mieux prendre à son point le temps de sa vengeance

Si j'y pouvais porter quelque faible espérance D'y conclure un accord d'une telle importance

Ne t'étonne donc point de cette jalousie Dont à ce froid abord mon âme s'est saisie

Notre Aragon, pour nous presque tout révolté

On fait plus, on m'impute un coup si plein d'horreur Pour me faire un passage à vous percer le coeur

Un si vaillant guerrier, qu'on vient de nous ravir, Éteint, s'il n'est vengé, l'ardeur de vous servir

On voit naître de là mille sourdes pratiques Dans le gros de son peuple et dans ses domestiques

Je ne veux plus que moi dedans ma confidence

Rodrigue de ma part n'a rien à redouter

Un juste courroux N'aurait plus tant de chefs à liguer contre vous

Heureuses donc cent fois, heureuses les oreilles Qui s'ouvrent sans relâche à ses divins accents [de la grâce], Et, pleines qu'elles sont de leurs hautes merveilles, Se ferment au tumulte et du monde et des sens !

Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent

Chacun, jetant les yeux dans un rang ennemi, Reconnaît un beau-frère, un cousin, un ami

J'appelle rêveries Ce qu'en d'autres qu'un maître on nomme menteries

En quel gouffre d'horreur m'as-tu précipité ?

Attale à ce dessein entreprend sa maîtresse

Chez les philosophes, tout ce qui n'est point de la foi ni des principes est disputable