Citations sur corneille

Jugez durant ce temps ce que vous pourrez faire

Que celui qui l'occupe a de bonne fortune !

Perte sur perte est importune

Et j'ai devant les yeux toujours quelque nuage Qui m'offusque la vue et m'y jette un ombrage

Qu'il comble d'épouvante et Grenade et Tolède

Cette urne que je tiens contient-elle sa cendre ?

Rigoureuse vertu dont je suis la victime

Va dedans les enfers plaindre ton Curiace

Qu'ainsi purgé par ta présence, à tes pieds je le puisse offrir [mon coeur], Net pour t'aimer, fort pour souffrir, Stable pour la persévérance

Si tes feux en son coeur produisaient même effet, Crois-moi que ton bonheur serait bientôt parfait

Montrez-lui comme il faut s'endurcir à la peine

En matière de fourbe il est maître, il y pipe

Ma désobéissance est ce que vous vouliez

Ni sur l'éclat d'un nom cent et cent fois vainqueur

Un moment pousse et rompt un transport violent ; Mais l'indignation qu'on prend avec étude, Augmente avec le temps, et porte un coup plus rude

Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être ; ô siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire

Et puisqu'il faut encor vous en faire un récit

Obtenir de Médée avec dextérité Ce que refuserait son courage irrité

De moment en moment votre garde s'écoule

Zéthès et Calaïs, ces héros emplumés, Qu'aux routes des oiseaux leur naissance a formés

Il lui faut me bannir, de crainte que mes cris Du peuple et de la cour n'émeuvent les esprits

J'ai de l'ambition, mais je sais la régler ; Elle peut m'éblouir et non pas m'aveugler

Il n'est plus mon sujet qu'autant qu'il le veut être

Vous l'a-t-elle donné [ce titre] pour mériter sa haine En le déshonorant par l'amour d'une reine ?

Vers la bouche du fleuve ils ont osé paraître