Citations sur corneille

Il l'a laissée trop vivre après la mort de l'empereur Maurice son mari

Pourrai-je entre vous deux régler alors mon âme ? Satisfaire aux devoirs et de soeur et de femme ?

La tendresse n'est point la vertu des héros

....Cinna saurait choisir des hommes de courage, Et ne remettrait pas en de mauvaises mains L'intérêt d'Émilie et celui des Romains

Et quoi qu'étale ici le monde, Ce n'est qu'avec dédain que l'oeil s'y doit prêter

L'aise de voir la terre à son pouvoir soumise Chatouillait malgré lui son âme avec surprise

Vous irritez un roi dont vous voyez l'armée Nombreuse, obéissante, à vaincre accoutumée

Qui veut tenir aux fers les maîtres de la terre

Et ces fameux héros, dont il suivra la trace

Le sort d'Héraclius tout entier me regarde

âme ambitieuse

Seigneur, vous pardonnez aux chaleurs de son âge

L'impétueuse ardeur de ses transports nouveaux à son sang prisonnier ouvre autant de canaux

Sur cet amas brillant de nacre et de coral, Qui sillonne les flots de ce mouvant cristal

Mille et mille douceurs y semblent attachées, Qui ne sont qu'un amas d'amertumes cachées

L'éclat de ces faveurs dont vous enveloppez De votre faux secret le chatouilleux mystère

En matière d'État, ne fût-ce qu'un atome, Sa perte quelquefois importe d'un royaume

Le temps de chaque chose ordonne et fait le prix

L'injure d'une paix à la fraude enchaînée, Les dures pactions d'un royal hyménée

Je ne m'étendrai pas davantage sur ce poëme ; tout irrégulier qu'il est, il faut qu'il ait quelque mérite, puisqu'il a surmonté l'injure des temps et qu'il paraît encore sur nos théâtres, bien qu'il y ait plus de vingt-cinq années qu'il est au monde, et qu'une si longue révolution en ait enseveli beaucoup sous la poussière qui semblaient avoir plus de droit que lui de prétendre à une si heureuse durée

Un roi, quoique vaincu, garde son caractère

Désobéir un peu n'est pas un si grand crime, Et, quelque grand qu'il soit, mes services présents Pour le faire abolir sont plus que suffisants

Je le trouvais en vous, n'eût été la bassesse Qui pour ce cher rival contre moi s'intéresse

Jamais rien d'approchant ne se fit en ces lieux

Tombe sur moi le ciel, pourvu que je me venge !