Citations sur corneille

[Ce juste juge.] Qui jusque dans ton coeur sait lire ton péché, Qu'aucun don n'éblouit, qu'aucune erreur n'abuse

Et dans l'état où j'entre, à te parler sans feinte, Elle a lieu de me craindre, et je crains cette crainte

Votre destinée Semble être aucunement à la nôtre enchaînée

À l'honneur de tous deux il porte un coup mortel

Il n'est plus mon sujet qu'autant qu'il le veut être

Ceux dont on craint les justes défiances

Sépare tes présents, et ne m'offre aujourd'hui Que ton fils sans le sceptre, ou le sceptre sans lui

Le souverain pouvoir de la troupe céleste

Peut-être dès demain, dès la nuit, dès ce soir, J'en verrais des effets que je ne veux pas voir

Il est des moyens sourds pour lever un obstacle

Ce combat pour votre âme est un nouveau supplice, S'il vous laisse obligée à demander justice, à témoigner toujours ce haut ressentiment

Je crois qu'on doit trouver plus de félicité À posséder un bien sans l'avoir mérité ; J'estime plus un don qu'une reconnaissance ; Qui nous donne fait plus que qui nous récompense

Souvent le vain orgueil par là se déracine, L'amour-propre se mine, Et fait place aux vertus avec facilité

Achevez, je vous prie, Et souffrez qu'à ce mot ma curiosité Vous demande sa part de cette nouveauté

Je vois trop clairement quelle main le produit

Vous ai-je acquis sur eux en ce dernier effort La puissance absolue et de vie et de mort ?

Toutes deux à ma perte à l'envi s'engager !

Forcez l'aveuglement dont vous êtes séduite

Et je m'imaginais dans la divinité Beaucoup moins d'injustice et bien plus de bonté

Le cimeterre au poing ils ne m'écoutent pas

Cette obscure clarté qui tombe des étoiles

Là, si tu veux mourir, trouve une belle mort

De quoi sert une longue et subtile dispute Sur mille obscurités où l'esprit est déçu ?

Bourreau, qui, secondant son courage inhumain, Au lieu d'orner son poil, déshonores sa main

Mais une grande offense est de cette nature Que toujours son auteur impute à l'offensé Un vif ressentiment dont il le croit blessé