Citations sur corneille

C'est ainsi que la terre, au retour du printemps, Des grâces du soleil se défend quelque temps, De ses premiers rayons refuit les avantages, Et pour les repousser élève cent nuages

On fait plus, on m'impute un coup si plein d'horreur Pour me faire un passage à vous percer le coeur

Et si ma main pour vous n'avait tout attenté

Votre ardeur vous séduit ; mais, quoi qu'elle vous die, Quand vous la sentirez une fois refroidie....

Marcelle les contemple à ses pieds expirants... Et tantôt se repaît de leurs derniers soupirs, Tantôt goûte à pleins yeux ses mortels déplaisirs

Le premier sang versé rend sa fureur plus forte ; Il l'amorce, il l'acharne, il en éteint l'horreur

Adieu ; fais lire au prince, en dépit de l'envie, Pour son instruction, l'histoire de ta vie

La faveur que pour lui je vous avais offerte, Au lieu de le sauver, précipite sa perte

La guerre en tel éclat a mis votre valeur

Seul vous vous haïssez, lorsque chacun vous aime

Qui que ce soit des deux, il doit se consoler De la mort d'un tyran qui voulait l'immoler

Ne me déguisez point ce que, dans cette cour, Sur de pareils soupçons vous auriez eu de jour

Pour moi je ne vois goutte en ce raisonnement

Que peut-on m'ordonner que mon bras n'accomplisse ?

Après tant de forfaits et de morts entassées

Elle [Albe] m'estime autant que Rome vous a fait

Ce qui touche mon coeur, ce qui charme mes sens, C'est Laodice acquise à mes voeux innocents

Elle vous a banni, j'ai pris votre querelle

Quand j'aurai de ses maux effacé l'infamie

Qui fuit croit lâchement et n'a qu'une foi morte

Et pour trancher le cours de leurs dissensions

Leurs membres décharnés courbent sous mes hauts faits, Et la gloire du trône accable les sujets

Mais il [un songe] passe dans Rome avec autorité Pour fidèle miroir de la fatalité

Il faut bien que je pleure ; Mon insensible amant ordonne que je meure ; Et quand l'hymen pour nous allume son flambeau, Il l'éteint de sa main, pour m'ouvrir le tombeau

Léonce est effacé par le fils de Maurice