Citations sur corneille

Jamais rien d'approchant ne se fit en ces lieux

De passion pour moi deux sultanes troublèrent ; Deux autres, pour me voir, du sérail s'échappèrent

Comme je ne vois pas dans le fond de son coeur

Ne me regarde plus d'un visage étonné

Tout mourant il te force, et fait dire à l'envie Qu'un si grand conquérant n'eût jamais pu fermer Par un plus digne exploit une si belle vie

Et lui-même à toute heure il se fait violence Pour vaincre de ses sens la mutine insolence

Je suis ravi de voir qu'une telle imposture Ait laissé votre gloire et plus grande et plus pure

Abandonner mon camp en est un [crime] capital, Inexcusable en tous, et plus au général

Et faisons publier par toute l'Italie : La liberté de Rome est l'oeuvre d'Émilie

Ce pompeux appareil où sans cesse il ajoute Recule chaque jour un noeud qui le dégoûte

L'angoisse, le chagrin, les contrariétés, Dans son coeur inquiet tombant de tous côtés, Lui donnent les ennuis et le trouble en partage

Et, ne pouvant quitter ni posséder Chimène, Le trépas que je cherche est ma plus douce peine

Sans rien mettre au hasard, je saurai dextrement Accorder vos soupçons et son contentement

Je sais bien que la représentation raccourcit la durée de l'action, et qu'elle fait voir en deux heures, sans sortir de la règle, ce qui souvent a besoin d'un jour entier pour s'effectuer ; mais je voudrais que, pour mettre les choses dans leur justesse, ce raccourcissement se ménageât dans l'intervalle des actes

Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion

Dans Rome où je naquis, ce malheureux visage D'un chevalier romain captiva le courage

Quoi ! mon père étant mort et presque entre mes bras, Son sang criera vengeance et je ne l'orrai pas

Ma soeur, auparavant engagez l'entretien, Et, s'il s'en offre lieu, jouez d'un peu d'adresse Pour votre intérêt et le mien

Exemple abject

Voilà mon homme pris, et ma vieille attrapée

Sur cet amas brillant de nacre et de coral

Ainsi nous ferons voir l'amour de la patrie, Pour qui vont les grands coeurs jusqu'à l'idolâtrie

Il me laisse au milieu d'une terre étrangère, La fable de son peuple et la haine du mien

Je vous rends Aristie et finis cette crainte Dont votre âme tantôt se montrait trop atteinte

La nature en tout temps garde ses premiers droits