Citations sur corneille

Montrez-lui comme il faut s'endurcir....

Je sais ce qu'est un songe et le peu de croyance Qu'un homme doit donner à son extravagance, Qui d'un amas confus des vapeurs de la nuit Forme de vains objets que le réveil détruit

Je sens au fond du coeur mille remords cuisants Qui rendent à mes yeux tous ses bienfaits présents

Seigneur, ne donnez point de prétexte à César Pour attacher l'Égypte aux pompes de son char

Elle aurait vu couler sans crainte et sans envie, Chez un prince allié, les restes de sa vie

En vain contre le roi vous opposez vos armes ; Sa majesté brillante avec de si doux charmes Peut mettre en un moment vos desseins à l'envers

Il se tait et ces mots semblent être des charmes

L'un [Sylla] s'en est démis [du pouvoir], et l'autre [César] l'a gardé

Quand j'ai voulu parler contre ce coeur sans foi, Et qu'à cette infidèle imputant sa misère, J'ai cru surprendre un mot de haine ou de colère....

La moitié de tes gens doit occuper la porte

Quoi ! mon père étant mort et presque entre mes bras, Son sang criera vengeance et je ne l'orrai pas

Pour rendre à l'Aragon le bien de sa présence

Je n'ai qu'à dire un mot pour brouiller bien des choses

Et la mort suit de près ces fausses guérisons

Me montrant à la cour je hasardais ma tête ; Et, s'il fallait la perdre, il m'était bien plus doux De sortir de la vie en combattant pour vous

Mais que je me figure une étrange chimère

Jamais étoile, lune, aurore ni soleil Ne virent abaisser sa paupière au sommeil

Oui, mais il n'était plus en sortant ce Didyme Dont l'orgueil insolent demandait sa victime

Avez-vous cependant une pleine assurance D'avoir assez de vie ou de persévérance ?

Madame, vous voyez, je ne puis davantage ; Et qui fait ce qu'il peut n'est plus garant de rien

Enfin il a poussé nos armes fortunées Jusques à vous réduire au pied des Pyrénées

.... Marchons sans discourir

Ose-t-il croire encor son crime pardonnable ?

Ce combat pour votre âme est un nouveau supplice, S'il vous laisse obligée à demander justice, à témoigner toujours ce haut ressentiment

Mais cette même grâce en moi diminuée Et par mille péchés sans cesse exténuée