Citations sur corneille

Je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous

Ah ! si non plus que vous je n'ai point le coeur bas

Dedans l'oisiveté jamais enseveli, Toujours confère, prie, écris, médite, li

Les délices du soir font un triste matin

Tant qu'a duré la guerre, on m'a vu constamment Aussi bon citoyen comme parfait amant

On voit d'un oeil divers des noeuds si différents

J'entends à demi-mot, achève et m'expédie Promptement le motif de cette maladie

Cessez, dorénavant, pensers irrésolus, D'épargner des enfants que je ne verrai plus

Je vais, comme au supplice, à cet illustre emploi

Allons briser ces dieux de pierre et de métal

Mais aujourd'hui qu'il faut que l'une ou l'autre tombe, Qu'Albe devienne esclave ou que Rome succombe

La remontrance est douce, obligeante, civile

Notre reine.... Doit rompre aux yeux de tous son silence obstiné

Vous voyez clairement que votre songe est vain

Quelque effort qu'ici-bas l'homme fasse à bien vivre, Il est souvent trahi par sa fragilité

Les cheveux flottants, le bras et le pied nu

Quoi ! Rodrigue, en plein jour ! d'où te vient cette audace ?

J'ai sur elle, après tout, une puissance entière ; Mais j'aime à la cacher sous le nom de prière

Nous avons pour partir un vaisseau sur la rive

Ma rougeur trahirait les secrets de mon coeur

Car enfin n'attends pas de mon affection Un lâche repentir d'une bonne action

Vous qui devez respect au moindre des Romains

Et ce n'est qu'à dessein de pourvoir aux dommages Que du Vésuve ardent ont causés les ravages

Je verrai les lauriers d'un frère ou d'un mari Fumer encor d'un sang que j'aurai tant chéri ; Pourrai-je entre vous deux régler alors mon âme ?

Mais conniver en lâche à ce nom qu'on me vole, Quand un père à mes yeux au lieu de moi l'immole, Souffrir....