Citations sur corneille

Et ce masque trompeur de fausse hardiesse Nous déguise sa crainte et couvre sa faiblesse

Du nom de dictateur, du nom de général, Qu'importe, si des deux le pouvoir est égal ? Les titres différents ne font rien à la chose

Je l'encouragerais au lieu de le distraire

La raison et l'amour sont ennemis jurés

Il semblait présenter sa gorge au coup mortel

L'épouvante les prend à demi descendus

La moitié de tes gens doit occuper la porte ; L'autre moitié te suivre et te prêter main-forte

Pour cet assassinat, c'est de moi qu'on dispose

Et comme ils font pour eux, faisons aussi pour nous

Pressé de toutes parts des colères célestes, Il en vient dessus vous faire fondre les restes

J'ai couru sur le lieu sans force et sans couleur

Ne montrez à la cour que votre renommée

Et le plus innocent devient souvent coupable, Quand aux yeux de son prince il paraît condamnable

La vertu la plus ferme évite les hasards

Je vous ai fait, seigneur, une incivilité

Quand il se prévaudra de ce nom déjà pris

Cinna seul dans sa rage s'obstine

Et si vous refusez par là de m'acquérir, Vous ne sauriez vous-même éviter de périr

Reprends, reprends, Jason, tes premières rudesses ; Leur coup m'est bien plus doux que tes fausses tendresses

Rien ne semblait plus sûr qu'un si proche hyménée, Et, parmi ces apprêts, la nuit d'auparavant Vous sûtes faire gille et fendîtes le vent

Chacun diversement soupçonne quelque chose

Il régna dès l'enfance et régna sans jaloux, Estimé d'assez peu, mais obéi de tous

Pouvions-nous le surprendre, ou forcer les cohortes Qui de jour et de nuit tiennent toutes ses portes ?

C'est à vous de choisir mon amour ou ma haine

Et laissez à l'amour conserver par pitié De ce tout désuni la plus digne moitié