Citations sur corneille

Comme en un grand dessein et qui veut promptitude, On ne s'explique pas avec la multitude

Un lourdaud libéral auprès d'une maîtresse Semble donner l'aumône alors qu'il fait largesse

La pitié qui me blesse Sied bien aux plus grands coeurs et n'a point de faiblesse

Aussi bien en un seul voici des maux sans nombre

Noble et dure contrainte ! aimable tyrannie !

J'ajoute à ces tableaux la peinture effroyable De leur concorde impie, affreuse, inexorable [des triumvirs]

Un trône imaginaire Qui ne peut subsister que par l'heur de vous plaire

Vous le pardonnerez à l'aise de vous voir

Je ne me repens point d'avoir par mon adresse Sauvé le sang des dieux et la fleur de la Grèce

Certes Rome à ce coup pourrait bien se vanter D'avoir eu juste lieu de me persécuter

Le Cid et Pompée, où les actions sont un peu précipitées

Pour le temps, il m'a fallu réduire en soulèvement tumultuaire une guerre qui n'a pu durer moins d'un an

Notre Aragon, pour nous presque tout révolté

Daignez considérer le sang dont vous sortez, Vos grandes actions, vos rares qualités

Mes voeux avec les siens conspirent aujourd'hui

Arrête, déloyal, et laisse-moi parler, Que je rende un plein lustre à ma gloire ternie Par l'outrageux éclat que fait la calomnie

L'éclatante vertu de leurs braves aïeux

N'importe, en l'attendant, préparons sa victoire ; Dans l'esprit d'un rival ranimons sa mémoire

Ne me refusez pas ce bonheur souverain

Je crois qu'on doit trouver plus de félicité À posséder un bien sans l'avoir mérité ; J'estime plus un don qu'une reconnaissance ; Qui nous donne fait plus que qui nous récompense

C'est d'ordinaire ainsi que ses pareils agissent

Elle a le coeur trop bon pour se voir avec joie Le rebut d'un tyran dont elle fut la proie

Byzance ouvre, dis-tu, l'oreille à ces menées

S'il est prompt et bouillant, le roi ne l'est pas moins

Voici votre Achorée