Citations sur boileau

Qui, cherchant dans ses vers la seule vérité, Fit, sans être malin, ses plus grandes malices

Voulez-vous faire aimer vos riches fictions, Qu'en savantes leçons votre muse fertile Partout joigne au plaisant le solide et l'utile

.... Je vois que d'un conte odieux Vous avez, comme moi, sali votre mémoire

Vers son triste penchant [l'avarice] son naturel guidé Le fit dans une avare et sordide famille Chercher un monstre affreux sous l'habit d'une fille

Voulez-vous du public mériter les amours, Sans cesse en écrivant variez vos discours

À mon gré, le Corneille est joli quelquefois

Irai-je dans une ode, en phrases de Malherbe, Troubler dans ses roseaux le Danube superbe ?

La tragédie, informe et grossière en naissant, N'était qu'un simple choeur où chacun, en dansant, Et du dieu des raisins entonnant les louanges, S'efforçait d'attirer de fertiles vendanges

Dis-moi donc, laissant là cette folle hurler...

Et nos voisins frustrés de ces tributs serviles Que payait à leur art le luxe de nos villes [il s'agit de l'établissement des manufactures sous Louis XIV]

D'un seul nom quelquefois le son dur et bizarre Rend un poëme entier ou burlesque ou barbare

Je mesure mon vol à mon faible génie

Et son feutre à grands poils ombragé d'un panache

Ayant un empire absolu sur les esprits

Je trouve au coin d'un bois le mot qui m'avait fui

De nouveau tu semas tes captieux mensonges

Mais du plus grand des rois la bonté sans limite, Toujours prête à courir au-devant du mérite, Crut voir dans ma franchise un mérite inconnu

Qu'avez-vous donc, dit-il, que vous ne mangez point ?

Et de l'eau de ce puits sans relâche tirée, De ce sable étancher la soif démesurée

Mais quoi ! j'entends déjà plus d'un fier scolastique, Qui.... Curieux, me demande où j'ai pris mes degrés

Je riais de le voir.... En lapins de garenne ériger nos clapiers

Je ne sais pas comment, ferme en votre doctrine, Des ironiques mots de sa bouche divine Vous pourriez, sans rougeur et sans confusion, Soutenir l'amertume et la dérision

La vigne offrait partout des grappes toujours pleines

Combattez-vous vos sens ? domptez-vous vos faiblesses ?

À moi, à moi, soldats ! À moi, Girot, je veux que mon bras m'en délivre [du lutrin]