Citations sur boileau

C'est pour eux qu'elle étale et l'or et le brocart

Je ris de ses discours frivoles ; On sait fort bien que ses paroles Ne sont pas articles de foi

Sur l'argent, c'est tout dire, on est déjà d'accord ; Ton beau-père futur vide son coffre-fort

En vain contre le Cid un ministre se ligue ; Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue

Faudra-t-il sur sa gloire attendre à m'exercer Que ma tremblante voix commence à se glacer ?

Bienheureux Scudéri, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume

La famélique et honteuse lésine

Et pour rimer ici ma pensée en deux mots

Surtout certain hâbleur à la gueule affamée, Qui vint à ce festin, conduit par la fumée, Et qui s'est dit profès dans l'ordre des coteaux, A fait en bien mangeant l'éloge des morceaux

La chasteté déjà, la rougeur sur le front, Avait chez les humains reçu plus d'un affront

Et, sans les prompts secours qu'on prit soin d'apporter, Il serait sur son lit peut-être à trembloter

Car de penser alors que Dieu tourne le monde, Et règle les ressorts de la machine ronde....

C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur

Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée

Ainsi qu'en sots auteurs, Notre siècle est fertile en sots admirateurs

Importun à tout autre, à soi-même incommode

Un rimeur, sans péril, de là les Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années

Qui vous a pu souffler une si folle audace ?

Cet animal [la fourmi], tapi dans son obscurité, Jouit l'hiver des biens conquis durant l'été

Ne descendons jamais dans ces lâches intrigues ; N'allons point à l'honneur par de honteuses brigues

Thespis fut le premier qui, barbouillé de lie, Promena par les bourgs cette heureuse folie [la tragédie]

Dans un noble projet on tombe noblement

Nous naissons, nous vivons pour la société

En comparaison de tous mes confrères les satiriques, j'ai été un poëte fort retenu

Que Rohault vainement sèche pour concevoir Comme, tout étant plein, tout a pu se mouvoir