Citations sur boileau

La famélique et honteuse lésine

Ainsi dit Gilotin, et ce ministre sage Sur table au même instant fait servir le potage

Aux dépens du bon sens gardez de plaisanter

On ne peut pas toujours travailler, prier, lire : Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire

L'un prend le seul Jonas qu'on ait vu relié, L'autre un Tasse français, en naissant oublié

....à ce discours je te trouve un peu morne

[L'ode] Mène Achille sanglant au bord du Simoïs, Ou fait fléchir l'Escaut sous le joug de Louis

Ils tremblent qu'un censeur.... N'aille du fond du puits tirer la vérité

Assez de sots sans moi feront parler la ville, Disait, le mois passé, ce marquis indocile, Qui depuis quinze jours dans le piége arrêté, Entre les bons maris pour exemple cité....

Ces monstres [de mauvaises mères] pleins d'un fiel que n'ont pas les lionnes

J'y cours, midi sonnant, au sortir de la messe

Un faux Esculape à cervelle ignorante

Et mon esprit, tremblant sur le choix de ses mots, N'en dira jamais un, s'il ne tombe à propos

Un injuste guerrier, terreur de l'univers

Ou qu'il voit la justice en grosse compagnie Mener tuer un homme avec cérémonie

L'ennuyeux loisir d'un mortel sans étude, Qui jamais ne sortant de sa stupidité....

Donnons à ce grand oeuvre une heure d'abstinence

Mais un roi vraiment roi, qui, sage en ses projets....

J'aime sur le théâtre un agréable auteur Qui, sans se diffamer aux yeux du spectateur, Plaît par la raison seule....

De son temps [un conquérant], les hommes venaient ici [dans les enfers] tous les jours par trente et quarante mille ; jamais personne n'y en a tant envoyé

Pluton : Hé bien ! nous donnerez-vous l'explication des paroles qui sont sur vos tablettes ? - Brutus : Volontiers ; regardez bien ; ne les sont-ce pas là ? - Pluton : Ce les sont là elles-mêmes

L'autre, en vain se lassant à polir une rime, Et reprenant vingt fois le rabot et la lime, Dans la fin d'un sonnet te compare au soleil

J'entends déjà frémir les deux mers étonnées De voir leurs flots unis au pied des Pyrénées

Si jamais, entraîné d'une ardeur étrangère, Ou d'un vil intérêt reconnaissant la loi, Je cherche mon bonheur autre part que chez moi

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement