Citations sur boileau

Tout beau, dira quelqu'un, vous entrez en furie

Quand Bacchus comblera de ses nouveaux bienfaits Le vendangeur ravi de ployer sous le faix

Des pois verts qui se noyaient dans l'eau

[Un incendie] Où maint Grec affamé, maint avide Argien Au travers des charbons va piller le Troyen

Il faut que trois de nous.... du lutrin rompu réunissant la masse, Aillent d'un zèle adroit le remettre en sa place

Tout poëme est brillant de sa propre beauté ; Le rondeau, né gaulois, a la naïveté

Bienheureux Scudéri, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume

Par ces mots attirants sent redoubler son zèle

Mais qui pourrait compter le nombre de haillons, De pièces, de lambeaux, de sales guenillons, Dont la femme, aux bons jours, composait sa parure ?

Que leurs tendres écrits [de Théocrite et de Virgile] par les Grâces dictés....

J'ai beau frotter mon front, j'ai beau mordre mes doigts

S'il fallait, sans amis, briguant une audience, D'un magistrat glacé soutenir la présence....

Voilà jouer d'adresse, et médire avec art, Et c'est avec respect enfoncer le poignard

Il rend tous ses voisins attristés de sa joie

Travaillez pour la gloire, et qu'un sordide gain Ne soit jamais l'objet d'un illustre écrivain

Tout esprit orgueilleux qui s'aime Par mes leçons se voit guéri

Mais bien que ses durs vers, d'épithètes enflés, Soient des moindres grimauds chez Ménage sifflés

Dont la parole mord en quelque sorte, Dans vos discours chagrins, plus aigre et plus mordant Qu'une femme en furie ou Gautier en plaidant

Un poëme excellent où tout marche et se suit

Des écueils de la cour ils sauvent sa vertu

Je dirai les exploits de ton règne paisible

.... cet autre fou, non moins privé de sens, Qui jette, furieux, son bien à tous venants

Un esprit né sans fard, sans basse complaisance, Fuit ce ton radouci

êtes-vous encore ce même grand seigneur qui venait souper chez un misérable poëte ?

Par le sel irritant la soif est allumée