Citations sur rons.

Ny le drap enyvré des eaux du Gobelin

Un houbelon rampant à bras longs et retors, De ce creux gobelet passemente les bors, Et court en se pliant à l'entour de l'ouvrage

Ne crains-tu point, gourmand, qu'après telle boubance, Ta main ne soit en si grande indigence Que....

.... Leurs tresses secouées à l'abandon du vent erroient entrenouées

Si j'estois mienne [ma maîtresse], et si j'avoy fiance Aux estrangers, je ferois alliance Par mariage à ce vaillant Troyen

Quiconque soit celuy qu'en vivant il languisse, Et de chacun hay luy mesme se haysse

Les barreaux sont de til [tilleul], et la perchette blanche Qui traverse la cage est d'une coudre franche

Ne combas point, à fin que, n'estant le pius fort, T'achetes une honte aux despens de la mort

Au lieu du bon froment est sorty la nielle, Chardons pour artichaux, chenarde pour safran

Perrot, les loups m'ont veu, ma voix est enrouée, Je ne scaurois chanter

Branlant au poing le hampe d'une hache

J'approche et la decoupe [la bête], et comme je m'arreste à vouloir decercler les tripes de la beste, Je vi trembler un fan le quel me sembla beau

Là s'eslevoit la cyme forestiere D'Ide [le mont Ida]....

Siecle vrayment heureux, siècle d'or estimé, Où tousjours l'amoureux se voyoit contreaimé

[Les grues] Hautes au vent, et, dehuchant les nues, Vont reloger en leurs terres cognues

Je descouplay mes chiens et for-huant après, Les nommant par leurs noms, il n'y eut ny forès, Montagnes ny chemins, ny lande inhabitée, Qui ne fissent un bruit sous ma chasse amutée

Et sur le flanc lui battoit Tousjours la trompe et la trousse

Et me plairoit, entre les vieux tombeaux De mes ayeux, bastir des murs nouveaux, Et r'habiter la cendre de mes peres

Errant tout seul tout solitairement, J'entre en un pré, du pré en un bocage, Et du bocage en un desert sauvage

[Les atomes] Heurtés ensemble ont composé le monde, S'entr'accrochans de liens tous divers

Les deux n'avoient qu'un coeur....

C'est peindre en l'eau, et c'est vouloir encore Prendre le vent et desnoircir un more

Sa clarté [de ton livre] nous suffit ; l'homme n'a plus que faire D'estoiles au matin quand le jour est levé

Il regarda decà, il regarda delà, Il brossa longuement et longuement alla Sans trouver nulle proye....

Il [amour] fit son trait de ton oeil brunissant