Citations sur rons.

Le printemps ne se fait d'une seule arondelle

Ô dieu qui prends le soin des nopces. Hymenée, Laisse pendre à ton dos ta chape ensafranée

Un houbelon rampant, à bras longs et retors

Lorsque mon oeil pour t'oeillader s'amuse, Le tien habile à ses traits descocher....

Desjà l'Esté et Ceres la bletiere....

Je suis errant vagabond estranger, Qui vais cherchant en tous lieux le danger

Toy Perrot, prens en don ceste belle chevrette [musette] : Son ventre est fait de cerf, son anche de coudrette, Son bourdon de prunier ; jamais ne perd le vent

La chose precieuse est de mauvaise garde [difficile à garder]

Allons voir si la rose.... A point perdu, cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée

Ni l'hyacinthe au teint d'oeillet Le glayeul ni la gantelée

Mais tu ne veux, o fleur des jouvenceaux, Ta vertu vendre à si fresle despense : Le seul honneur te plaist pour recompense

Ce qui est a esté, et cela qui doit estre, De ce qui est passé doit recevoir son estre : Le fait sera desfait et puis sera refait, Et puis estant refait se verra redesfait

L'humide nuict qui de son voile enferme L'oeil et le soing de l'homme qu'elle cherme

Ces yeux si penetrants, si beaux et si ardans, Armez d'une vertu si divine et si claire

Là je senty dedans mes yeux couler Un doux venin, sabtil à se mesler

[Il] Cognoissoit bien le pied, la sole et les alleures.... et sçavoit, Sans avoir veu le cerf, quelle teste il avoit

Il faut que tu demembres et desassembles ces vers de leur nombre, mesure et pieds.... si tu trouves, après tel desassemblement de la ruine du bastiment, de belles et excellentes paroles....

Puis donne voile, et sans plus t'allecher [te laisser aller aux plaisirs], Va-t-en ailleurs ta fortune chercher

Il [le corps] n'a plus esprit ny raison, Emboiture ne liaison, Artere, poux, ny veine tendre

Adieu ma liberté, j'en appelle à tesmoing Ce mois qui du beau nom d'Aphrodite s'appelle ; Comme les jours d'avril, mon mal se renouvelle

Ce puissant Dieu qui blesse les pensées, D'un traict felon, les auroit insensées

Tousjours l'esprit joyeux porte haut le sourci, Et le melancholique en soy mesme se pasme

J'empourpreroy mes plumes en mon sang, Pour tesmoigner la peine que j'endure

....Tous deux de garbe et de courage grans

Ne vois-tu pas qu'un oeuf engendre un coq Cresté, grisé et barbu, qui le choq D'un autre coq ne craint à la bataille ?