Citations sur lamart.

[Byron] La nuit est ton séjour, l'horreur est ton domaine

Ces bronzes, ces tambours qui, pleurant les héros, D'un dernier bruit de gloire accompagnent leurs os

....C'était l'heure sainte où libre et solitaire, Au rayon du couchant il lisait son bréviaire

De son oeuvre imparfaite [le monde] il [Dieu] détourna la face, Et, d'un pied dédaigneux la lançant dans l'espace, Rentra dans son repos

Tu dis au temps d'enfanter, Et l'éternité docile, Jetant les siècles par mille, Les répand sans les compter

Ils furent ce que nous sommes, Poussière, jouet du vent ! Fragiles comme des hommes, Faibles comme le néant !

Comme sur l'Océan la vague au doux roulis, Berçant du jour au soir une algue dans ses plis

Ici c'est ce vieillard que l'ingrate Ionie A vu de mers en mers promener ses malheurs

Ces lieux de nos bonheurs et de nos désespoirs, Où le drame divin de tout notre jeune âge Avait à chaque site attaché son image

Et ces catastrophes fatales Dont l'histoire enfle ses annales

Mais, pour monter à lui [dieu], notre esprit abattu Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu

Gazons entrecoupés de ruisseaux et d'ombrages, Seuil antique où mon père, adoré comme un roi, Comptait ses gras troupeaux rentrant des pâturages....

Ô terre, ô mer, ô nuit, que vous avez de charmes ! Miroir éblouissant d'éternelle beauté, Pourquoi mes yeux se voilent-ils de larmes Devant ce spectacle enchanté ?

Comme l'oiseau du ciel qui vient en tournoyant Enivrer son regard sur ce gouffre aboyant

La fortune toujours du parti des grands crimes, Les forfaits couronnés devenus légitimes

Oui, tu me resteras, ô funèbre héritage [un crucifix] ! Sept fois, depuis ce jour, l'arbre que j'ai planté Sur sa tombe sans nom a changé de feuillage, Tu ne m'as pas quitté

Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères

Montez donc vers le ciel, montez, encens qu'il aime, Soupirs, gémissements, larmes, sanglots, blasphème.... Montez, allez frapper les voûtes insensibles Du palais des destins

Peut-être que mon âme.... à la vie un moment se reprendrait encore

....Je crus dans ce pain [hostie] que notre foi consomme Humaniser le verbe et diviniser l'homme

Mon coeur à ce réveil du jour que Dieu renvoie.... Murmure en s'éveillant son hymne intérieur, Demande un jour de paix, de bonheur, d'innocence

Ces pontifes-rois [les papes], distributeurs du monde, Marquaient du doigt les parts sur une mappemonde

Ceux qui l'ont méconnu pleureront le grand homme

Insectes, papillons.... Ils roulaient ; et sur l'eau, sur les prés, sur le foin, Ces poussières de vie allaient tomber plus loin

Il s'est apprivoisé pas à pas, jour à jour ; Il boude à mon départ, il saute à mon retour