Citations sur lamart.

Je presse le loquet d'un doigt lourd et rapide

Ceux qui.... Ont prostitué l'âme aux vils baisers du corps

L'homme, ranimant une rage assouvie, Cherche encor la douleur où ne bat plus la vie

Je ne veux pas salir mes pieds dans les chemins Où s'embourbe en marchant le troupeau des humains

Si quelque souffle harmonieux, Effleurant au hasard la harpe détendue, En tire seulement une note perdue

Et la famille, enracinée Sur le coteau qu'elle a planté, Refleurit d'année en année, Collective immortalité !

Ces gigantesques monts crouleront à leur tour

Ici c'est ce vieillard que l'ingrate Ionie A vu de mers en mers promener ses malheurs ; Aveugle, il mendiait au prix de son génie Un pain mouillé de pleurs

Un astre dans le ciel s'éteint ? tu le rallumes !

Nous répétons les vers de ces hommes divins Qui dérobent des sons aux luths des séraphins, Ornent la vérité de nombre et de mesure, Et parlent par image ainsi que la nature

Ma harpe fut souvent de larmes arrosée

Une place au sépulcre est un don que l'on brigue ; Les morts vont au tombeau par immenses convois

Action temporisatrice

L'ombre seule marque en silence Sur le cadran rempli les pas muets du temps

Ces chants.... [qui] sur l'aile du temps traversant tous les âges, Brillent, comme l'iris sur les flancs des nuages

Il nous faut, dans son cours, Remonter flots à flots le long fleuve des jours

Semblable au bloc divin d'où sortit Galatée

Comme l'oiseau du ciel qui vient en tournoyant Enivrer son regard sur ce gouffre aboyant

De son oeuvre imparfaite il [Dieu] détourna sa face

Et moi, pour te louer, Dieu des soleils, qui suis-je ! Atome dans l'immensité, Minute dans l'éternité

[Si j'étais étoile] Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire, Sur les monts que j'aimais briller près de la terre

Ce discours déborde de majesté, de douleurs, d'éplorations sublimes

Vain espoir ! s'écriera le troupeau d'Épicure, Et celui dont la main, disséquant la nature, Dans un coin du cerveau nouvellement décrit, Voit penser la matière et végéter l'esprit

[Il voyait] .... les feux dispersés dans des nuits embaumées, Calculant sans compas leurs courbes enflammées, Sous la voûte sans clef flottant de toutes parts

Je vais vous consacrer sur ce bord de ma tombe ; Baissez la tête, enfant, pour que le chrême y tombe