Citation une serre
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Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème une serre.
40 citations
C'est quand on serre une femme de trop près qu'elle trouve qu'on va trop loin.
Dès son installation à Cinq-Cygne, le bonhomme d'Hauteserre fit d'une longue ravine par laquelles les eaux de la forêt tombaient dans la douve, un chemin qui sépare deux grandes pièces de terre appartenant à la réserve du château...
S'il existe une quelconque morale politique en ce bas monde, avait écrit Stencil, un jour, dans son journal, elle réside dans le fait que nous menons les affaires de ce siècle avec une vision des choses dédoublée et absolument intolérable. Droite et gauche; la serre chaude et la rue. La droite ne peut vivre et travailler qu'hermétiquement, dans la serre chaude du passé, cependant que la gauche, dehors, poursuit son programme dans les rues, en utilisant la violence populaire dirigée. Et elle ne peut vivre que dans le rêve de l'avenir.
Il m'est doux de penser à vous; mais l'absence jette une certaine amertume qui serre le coeur.
Chez lui, le vers embrasse l'idée, s'y incorpore étroitement, la resserre et la développe tout à la fois, lui prête une figure plus svelte, plus stricte, plus complète, et nous la donne en quelque sorte en élixir.
Je suis comme une pauvre fleur enfermée dans sa serre, obligée de vivre toujours dans une atmosphère factice.
La fatalité se laisse percer par une marge, dans laquelle il faut glisser son doigt pour mieux écarter l'étau qu'on croyait resserré, et le dégonfler. L'histoire n'est pas close, tel que j'ai pu le penser.
Le printemps maladif a chassé tristement L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, Et, dans mon être à qui le sang morne préside L’impuissance s’étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau Et triste, j’erre après un rêve vague et beau, Par les champs où la sève immense se pavane Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las, Et creusant de ma face une fosse à mon rêve, Mordant la terre chaude où poussent les lilas, J’attends, en m’abîmant que mon ennui s’élève… – Cependant l’Azur rit sur la haie et l’éveil De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
Il avait pris à gauche, un long corridor. Il tourna deux fois, la première encore à gauche, la seconde à droite. Le corridor s'allongeait toujours, se bifurquait, resserré, lézardé, décrépi, de loin en loin éclairé par une mince flamme de gaz.
Pour un homme, aimer, c'est cueillir la beauté d'une femme, la mettre sous serre, pour qu'elle s'y sente à l'abri et la chérir... jusqu'à ce que le temps la fane, alors les hommes repartent cueillir d'autres coeurs.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Toute sa face s'était collée à ses os, plissée comme une bourse dont on a resserré les cordons.
L'école: une serre où l'on apprend aussi la cruauté et la bêtise des autres.
La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s'assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s'enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n'entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu'elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s'installe dans votre coeur, s'allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin.
Je suis toujours profondément admiratrice du temps suspendu dans lequel vivent les baiseurs et qui retient ma sympathie. Il peut s'être passé dix ans, que dis-je vingt ans et plus encore, depuis qu'ils ont joui avec une femme, ils vous en parlent, ou s'adressent à elle, comme si c'était hier. Leur plaisir est une fleur vivace qui ne connaît pas les saisons. Elle s'épanouit dans une serre qui isole des contingences extérieures et qui fait qu'ils voient toujours de la même façon le corps qu'ils ont tenu contre eux, celui-ci serait-il flétri ou rigidifié dans une robe de bure.
L'élastique est donc le symbole idéal pour nous aider à comprendre le cycle de l'intimité masculine, cycle fait d'un rapprochement suivi d'un éloignement, puis d'un nouveau rapprochement plus serré. Même quand un homme adore une femme, il éprouve de temps à autre le besoin de s'isoler, pour mieux revenir auprès d'elle par la suite. C'est étonnant pour la plupart des femmes. Ce retrait est instinctif chez l'homme ; il n'est aucunement délibéré, ni pensé.
Le français, c'est une langue de barons. Une langue avec un col serré et le dos bien droit qui regarde le monde de haut.
La plante artificialisée ne peut exister que dans ce laboratoire pour végétaux qu'est une serre.
Et hors de lui le vannier éperdument vient se jeter sur le corps de Mireille, et l'infortuné dans ses embrassements frénétiques serre la morte.
L'amour de certaines mères est comme une corde passée au cou de l'enfant : au moindre mouvement de celui-ci vers la vie, le noeud coulant se resserre.
Le rang oppresse moins une grande âme, et la resserre souvent dans des limites moins étroites que le sexe.
Qu'est-ce qui nous décide à faire une fugue? Je me souviens de la mienne le 18 janvier 1960, à une époque qui n'avait pas la noirceur de décembre 1941. Sur la route où je m'enfuyais, le long des hangars de l'aérodrome de Villacoublay, le seul point commun avec la fugue de Dora, c'était la saison : l'hiver. Hiver paisible, hiver de routine, sans commune mesure avec celui d'il y avait dix-huit ans. Mais il semble que ce qui vous pousse brusquement à la fugue, ce soit un jour de froid et de grisaille qui vous rend encore plus vive la solitude et vous fait sentir encore plus fort qu'un étau se resserre.
Il serre les dents; c'est une façon de mordre qui ne fait de tort à personne.
La poésie est une pomme et c'est toujours septembre sur les vergers de la parole: soleil serré, suc de la terre, saveur d'enfance. Dans le bonheur des mots amour, je te mange.
La solitude est une chose bien étrange. Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s'assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s'enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n'entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu'elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s'installe dans votre coeur, s'allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C'est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.
Sans référence de Alphonse Allais
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Une ténébreuse affaire (1841) de Honoré de Balzac
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V. (1963) de Thomas Pynchon
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Lettres (1646-1696), à Mme de Grignan, 21 août 1675 de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné
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Cromwell (1827), Préface de Victor Hugo
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Amaury (1843) de Alexandre Dumas
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Les os des filles (2019) de Line Papin
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Renouveau (1866) de Stéphane Mallarmé
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L'Assommoir (1878) de Emile Zola
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L'étrange voyage de Monsieur Daldry (2011) de Marc Lévy
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Sans référence de Sacha Guitry
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L'envers de l'enfance (1976) de Alice Parizeau
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Insaisissable, tome 2 : Ne m'échappe pas de Tahereh Mafi
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La Vie sexuelle de Catherine M. (2001) de Catherine Millet
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Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus (1992) de John Gray
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Herzl. Une histoire européenne (2018) de Camille de Toledo
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Du mode d'existence des objets techniques (1958) de Gilbert Simondon
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Mireille (1859) de Frédéric Mistral
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Ressusciter (2001) de Christian Bobin
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Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul de Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul
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Dora Bruder (1997) de Patrick Modiano
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L'Ogre de Jacques Ferron
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La Maison du poète (1999) de Jean Joubert
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Insaisissable, tome 1 : Ne me touche pas de Tahereh Mafi
Références de Tahereh Mafi - Biographie de Tahereh Mafi
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