Citation la vie et le travail
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème la vie et le travail.
50 citations
Le jeune garçon sent son coeur, plein d'espérance vierge et de désir, bondir dans sa poitrine ; et déjà il s'apprête au travail de la vie ainsi qu'à la danse ou au jeu, lui, le mortel voué au malheur.
Quelles femmes - et quels hommes ! - m'ont construite féministe, éternelle indignée, à jamais au combat ? Celui de l'égalité concrète, restant à conquérir. Pas l'égalité de papier, fantasme de textes de loi successifs, des beaux discours et actes cosmétiques. L'égalité réelle, entre fillettes et petits garçons, entre adolescentes et adolescents, entre femmes et hommes. Dans la famille, au sein du couple hétérosexuel, entre hétérosexuels et homosexuels, à l'école, dans la rue, au travail, au sommet de l’État, à l'Assemblée nationale, au Sénat, dans les collectivités locales, les administrations, la culture, la philosophie, le sport, la science... bref, la vie !
La grippe n'est peut-être pas la plus destructrice, mais elle est d'une efficacité redoutable en ce qui concerne la propagation. Son délai d'incubation est très court, c'est une grande sportive. Rien qu'en France, on pourrait atteindre dix millions de malades. Parmi les personnes touchées, 99,9 % passeront une mauvaise semaine au lit. Rien de grave, mais cela va entraîner un absentéisme de plusieurs millions de journées de travail, ça va se chiffrer en millions d'euros. Je ne te parle pas de la désorganisation du système de santé, de l'engorgement des hôpitaux, des perturbations importantes de la vie sociale et économique, j'en passe. – Ce qui est important, aussi, en termes de vies humaines, c'est que 0,1 % des malades auront de graves symptômes respiratoires et mourront des complications. 0,1 %, ça semble ridicule, mais quand on ramène à des millions de malades, je te laisse faire le calcul.
Le travail est bon à l'homme. Il le distrait de sa propre vie, il le détourne de la vue effrayante de lui-même ; il l'empêche de regarder cet autre qui est lui et qui lui rend la solitude horrible.
Notre coeur nous chuchote qu'il existe peut-être une meilleure manière de vivre, que nous devrions nous recentrer sur l'essentiel : la souffrance d'autrui et l'avenir de notre planète, mais notre tête, elle, nous accuse de naïveté et nous dit de nous mettre au travail, de continuer notre vie comme si de rien n'était.
Noeud après noeud, jour après jour, une vie durant, les mains de l'exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s'être si intensément concentrés – et pourtant, l'avancée de l'ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n'excédait pas celle d'un ongle.
Les autorités prennent des décisions extrêmement volontaires de confinement, de limitation des transports, de télétravail et autres qui ont des conséquences immédiates fâcheuses pour l’économie, mais très positives pour la planète. Il y a moins de pollution atmosphérique et on entend à nouveau les oiseaux chanter ! On se demande dès lors pourquoi on ne pourrait pas prendre des mesures beaucoup plus volontaristes pour l’écologie ? Car c’est bien là l’enjeu majeur de notre temps ! Le coronavirus est un enjeu sanitaire important, mais si on ne fait rien pour réduire le réchauffement de la planète, nous n’aurons pas des dizaines de milliers de morts, mais des centaines de millions à l’échelle planétaire ! C’est peut-être la survie même de l’espèce humaine qui est en jeu selon de nombreux scientifiques. Les politiques ont sans cesse les yeux rivés sur le court terme et ne prennent aucune mesure forte et indispensable face au drame du réchauffement climatique.
C'est par le travail que je me suis bâti. J'ai choisi un bon clou et, toute ma vie, j'ai tapé dessus. Toujours le même clou. Il a fini par rentrer. Il n'y a pas de miracles. La chance, c'est l'outil dont rêvent les paresseux !
L’avenir n’était qu’une somme d’expériences à reconduire, service militaire de vingt-quatre mois, travail, mariage, enfants. On attendait de nous l’acceptation naturelle de la transmission. Devant ce futur assigné, on avait confusément envie de rester jeunes longtemps. Les discours et les institutions étaient en retard sur nos désirs mais le fossé entre le dicible de la société et notre indicible paraissait normal et irrémédiable. Ce n’était pas même quelque chose qu’on pouvait penser, seulement ressentir chacun dans son for intérieur en regardant A bout de souffle.
Je savais qu'il ne pleuvrait pas sur mes noces pour une simple raison : quand on a souffert aussi longtemps que moi, on mérite une sorte de récompense. Ce jour-là, encore une fois, je m'étais fiée à mon instinct. Et j'avais eu raison de le faire. La vie ne m'a pas toujours fait de cadeaux. Après tant d'années de travail acharné et d'épreuves, je me réjouissais de profiter de l'instant présent avec Erwin, de me lever en paix chaque matin, sans un souci, ni un besoin, ni un projet. J'ai atteint le nirvana... cet état de félicité suprême où on ne désire plus rien. Trois mois plus tard, je me suis réveillée en proie à la panique. J'avais l'impression d'avoir reçu un coup à la tête et sur ma jambe droite, et une drôle de sensation au niveau de la bouche me gênait pour appeler Erwin à mon aide. Ce qui m'arrivait dépassait mes pires craintes. Je faisais un AVC.
Le voyage n'était pas conçu dans un programme de vacances, comme une pause dans l'organisation du travail et sa rentabilité. Il était pensé par rapport au « métier de vivre » et à son intelligence. Il n'était pas lié à une saison, l'été, mais à un âge de la vie, la jeunesse. Il répondait à une nécessité intérieure. C'était dans un XIXème siècle encore vierge de l'industrie du tourisme, de son impérialisme pacifique en apparence, meurtrier en réalité, puisqu'il néantise dans un même mouvement le voyageur et l'indigène, le visiteur et son hôte.
Gagner sa vie, cela ne fait point peine, et même fait plaisir. Ce qui irrite, c'est l'idée que ce salaire bien gagné ne vienne pas par le travail seul, comme un lièvre pris à la chasse, mais dépende encore de la volonté et du jugement de quelqu'un.
Dans le travail, et pas seulement dans le travail, s'il n'y avait pas de difficultés, après on aurait moins de plaisir à raconter ; et raconter, vous le savez bien, vous me l'avez même dit, c'est une des joies de la vie.
L'intelligence, dans la nature, ce n'était qu'une pauvre petite lueur qui devait nous guider dans l'accomplissement des actes quotidiens. Et nous sommes comme serait un homme qui porte une lampe dans un souterrain à la recherche d'un trésor. Soudain, la lampe fume, ou flamboie, ou ronfle, ou crépite. Alors, il s'arrête, il s'assied par terre, il fait monter ou descendre la mèche, il règle des éclairages. Et ce travail l'intéresse tant qu'il a oublié le trésor, qu'il finit par croire que le bonheur c'est de perfectionner une lampe et de faire danser des ombres sur le mur. Et il se contente de ces pauvres joies de lampiste, jusqu'au jour où il voit soudain que sa vie s'est passée à ce jeu puéril… Alors, il veut se lever, il tend les mains vers le trésor… Trop tard ! La mort déjà le tient à la gorge. L'intelligence, c'est la lampe. Le trésor, ce sont les joies de la vie.
Elle disciplinait ma vie mal réglée, ou plus déréglée et portée sans mesure à tous les excès contraires du travail acharné ou de la pure inertie.
La majeure partie du genre humain, surtout en Europe centrale, feint de travailler, joue continuellement la comédie du travail qui a aussi peu à voir avec le travail véritable que la véritable et réelle comédie avec la vraie vie réelle.
L'or est le talisman qui glace la vie dans la société, qui enchaîne la circulation, qui tue le travail et le crédit, qui constitue tous les hommes dans un esclavage mutuel.
Il faudrait pouvoir unir les contraires, l'amour de la vertu avec l'indifférence pour l'opinion publique, le goût du travail avec l'indifférence pour la gloire, et le soin de sa santé avec l'indifférence pour la vie.
La vie et le travail ne sont plus commensurables.
Nous n'ignorons pas cependant la triste réalité : une grande partie de l'humanité est privée de la possibilité de choisir son activité, et accepte un travail à seule fin de « gagner sa vie », situation qui engendre toutes sortes de souffrances et d'injustices. Car l'homme est ainsi réduit à son utilité technique, ce qui est pour lui une mutation. S'il a naturellement besoin de faire, ce n'est pas seulement au niveau d'une production matérielle et directement utile au plan social, c'est surtout dans la dimension de ce que les Grecs appelaient poïen, qui signifie « faire » au sens de la poïesis, la « création ». C'est par ce « faire » créatif, par le travail en vue d'une réalisation que l'homme donne un sens à sa vie, qu'il devient le « poète » de sa vie. Telle est sa vocation, ce à quoi il est appelé.
Le travail des uns fait leur survie économique et la richesse des autres.
Insensiblement, Granville, accablé de travail, sevré de plaisirs et fatigué du monde où il errait solitaire, tomba vers trente-deux ans dans le plus affreux marasme. La vie lui fut odieuse.
Une seule expérience se fortifie en moi: tout dépend du travail. On lui doit tout, et c'est le grand régulateur de la vie.
C'est une cruauté et une barbarie de tuer, d'assommer, et d'égorger, comme on fait, des animaux qui ne font point de mal, car ils sont sensibles au mal et à la douleur aussi bien que nous, malgré ce qu'en disent vainement, faussement, et ridiculement nos nouveaux cartésiens, qui les regardent comme de pures machines sans âmes et sans sentiments aucuns (...). Ridicule opinion, pernicieuse maxime, et détestable doctrine puisqu'elle tend manifestement à étouffer dans le coeur des hommes tous sentiments de bonté, de douceur et d'humanité qu'ils pourraient avoir pour ces pauvres animaux. (...) Il faut indubitablement croire aussi qu'ils sont sensibles aussi bien que nous au bien et au mal, c'est-à-dire au plaisir et à la douleur, ils sont nos domestiques et nos fidèles compagnons de vie et de travail, et par ainsi il faut les traiter avec douceur. Bénies soient les nations qui les traitent bénignement et favorablement, et qui compatissent à leurs misères, et à leurs douleurs, mais maudites soient les nations qui les traitent cruellement, qui les tyrannisent, qui aiment à répandre leur sang, et qui sont avides de manger leurs chairs
Le temps n’appartient à personne, mais surtout pas à moi. Depuis des années, je cours derrière lui sans parvenir à le saisir. Le travail, la cuisine, le ménage, les courses, les papiers, les enfants. Les minutes pour moi ont la saveur des choses rares. Quand j’étais petite, je n’avais que deux désirs : devenir grande et ne jamais avoir à me doucher. Aujourd’hui, je donnerais beaucoup pour faire une pause dans ma vie d’adulte, et une longue douche chaude est devenue un luxe ultime.
Canti, La vie solitaire de Giacomo, comte Leopardi
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Libres comme elles : portraits de femmes singulières (2014) de Audrey Pulvar
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Pandemia (2015) de Franck Thilliez
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L'Anneau d'améthyste (1899) de Anatole France
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Women everywhere de Gillian Anderson
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Des milliards de tapis de cheveux (1999) de Andreas Eschbach
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Interview Ouest France, par Sébastien Grosmaitre, le 29/03/2020 de Frédéric Lenoir
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Le Baron écarlate (1971) de Madeleine Ferron
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Les Années (2008) de Annie Ernaux
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Tina Turner, autobiographie (2019) de Tina Turner
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Comment supporter sa liberté (1998) de Chantal Thomas
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Esquisses de l'homme (1927) de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
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La Clé à molette (1978) de Primo Levi
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Jazz (1954) de Marcel Pagnol
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Dominique (1862) de Eugène Fromentin
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Extinction (1986) de Thomas Bernhard
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Organisation du crédit et de la circulation et solution du problème social sans impôt, ... (1848) de Pierre Joseph Proudhon
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Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795) de Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort
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L'Aventure ambiguë (1961) de Cheikh Hamidou Kane
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Cinq méditations sur la mort. Autrement dit sur la vie (2013) de François Cheng
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Le Bûcher des Illusions, Impertinences (2004) de Bernard Willems-Diriken, dit Romain Guilleaumes
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Une double famille (1830) de Honoré de Balzac
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Journal, 3 janvier 1908 de Jules Renard
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Mémoire des pensées et sentiments (1762) de Jean Meslier
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Les possibles (2021) de Virginie Grimaldi
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