citation 1
À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. Tout comme l'homme primitif, l'homme civilisé est forcé de se mesurer avec la nature pour satisfaire ses besoins, conserver et reproduire sa vie ; cette contrainte existe pour l'homme dans toutes les formes de la société et sous tous les types de production.

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« Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité - Karl Marx »
Cette citation est bien apocryphe et tronquée. Voici la citation de Marx, Le Capital, 1867, livre III, chap. 48
« À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. »
Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité Karl Marx
Autres traductions possibles de Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité
- « À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. Tout comme l'homme primitif, l'homme civilisé est forcé de se mesurer avec la nature pour satisfaire ses besoins, conserver et reproduire sa vie ; cette contrainte existe pour l'homme dans toutes les formes de la société et sous tous les types de production.»
- « En fait, le royaume de la liberté commence seulement là où l’on cesse de travailler par nécessité et opportunité imposée de l’extérieur ; il se situe donc, par nature, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. De même que l’homme primitif doit lutter contre la nature pour pourvoir à ses besoins, se maintenir en vie et se reproduire, l’homme civilisé est forcé, lui aussi, de le faire et de le faire quels que soient la structure de société et le mode de production. Avec son développement s’étend également le domaine de la nécessité naturelle, parce que les besoins augmentent ; mais en même temps s’élargissent les forces productives pour les satisfaire. En ce domaine, la seule liberté possible est que l’homme social, les producteurs associés, règlent rationnellement leurs échanges avec la nature, qu’ils la contrôlent ensemble au lieu d’être dominés par sa puissance aveugle et qu’ils accomplissent ces échanges en dépensant le minimum de force et dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. Mais cette activité constituera toujours le royaume de la nécessité. C’est au-delà que commence le développement des forces humaines comme fin en soi, le véritable royaume de la liberté qui ne peut s’épanouir qu’en se fondant sur l’autre royaume, sur l’autre base, celle de la nécessité. La condition essentielle de cet épanouissement est la réduction de la journée de travail. »
L'extrait plus long : « À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures ; il se situe donc, par sa nature même, au-delà de la sphère de la production matérielle proprement dite. Tout comme l'homme primitif, l'homme civilisé est forcé de se mesurer avec la nature pour satisfaire ses besoins, conserver et reproduire sa vie ; cette contrainte existe pour l'homme dans toutes les formes de la société et sous tous les types de production. Avec son développement, cet empire de la nécessité naturelle s'élargit parce que les besoins se multiplient ; mais, en même temps, se développe le processus productif pour les satisfaire. Dans ce domaine, la liberté ne peut consister qu'en ceci : les producteurs associés - l'homme socialisé - règlent de manière rationnelle leurs échanges organiques avec la nature et les soumettent à leur contrôle commun au lieu d'être dominés par la puissance aveugle de ces échanges ; et ils les accomplissent en dépensant le moins d'énergie possible, dans les conditions les plus dignes, les plus conformes à leur nature humaine. Mais l'empire de la nécessité n'en subsiste pas moins. C'est au-delà que commence l'épanouissement de la puissance humaine qui est sa propre fin, le véritable règne de la liberté qui, cependant, ne peut fleurir qu'en se fondant sur ce règne de la nécessité. La réduction de la journée de travail est la condition fondamentale de cette libération. »
Thèse : la liberté s’oppose à la contrainte, à la nécessité. Dans ce texte, Marx reprend cette opposition pour démontrer que la liberté ne peut se trouver dans le travail. Car on travaille par nécessité, pour répondre à nos besoins naturels, vitaux. Donc travailler est une nécessité, qui prouve qu’on est soumis aux nécessités naturelles (les besoins qui sans cesse renaissent et notre nature humaine : en tant qu’homme, on ne peut se contenter de puiser dans la nature, on doit transformer ( animal laborieux) et donc travailler ; en tant qu’homme, on ne peut se contenter de ce qui est ( homo faber), on veut toujours plus, donc si on peut plus, on voudra plus). Donc quelque soit la raison, c’est toujours contraints par la nature, notre nature que nous travaillons. Et si la liberté est opposée à la nécessité, on ne peut être libre qu’en dehors du travail (donc dans le temps libre), car même si on prend le contrôle de la nécessité dans le travail, on reste dans la nécessité.
- a) on peut croire qu’un homme d’aujourd’hui est moins soumis à la nature qu’un homme primitif, c’est-à-dire du début de l’humanité ou qui n’a pas encore toutes les machines, techniques que nous avons, nous. On peut avoir l’illusion qu’avec nos machines, on est moins soumis. Mais ce n’est pas le cas, car si nous pouvons produire plus vite, plus facilement, on a aussi plus de besoin que l’homme primitif. Et ces besoins découlent du travail (qui est naturel), de nos désirs, de la société ( qui sont naturels), donc on est dans la même situation : il a des besoins à la mesure de ces capacités, comme nous, pour qui le superflu est devenu nécessaire. On peut même penser que les sociétés primitives sont des sociétés d’abondance et que nos sociétés de consommation sont des sociétés de pénurie. On n’a jamais assez, même si tout est à disposition.
- b) pour avoir du temps libre, vivre librement, il faut d’abord travailler et répondre à nos besoins pour survivre. Donc le royaume de la liberté commence où le royaume de la nécessité cesse, mais sans lui, pas de liberté possible. Source : Le Web pedagogique
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Cette phrase de Karl Marx contient 92 mots. Il s'agit d'une citation très longue.
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