Citation un meme etre
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Une Sélection de 660 citations et proverbes sur le thème un meme etre.
660 citations
Non seulement on ne connait à ce jour aucun inconvénient biologique aux mariages interraciaux, mais les descendants d'individus d'origine différente, ou même de races profondément différentes, semblent être plus robustes.
Essayez donc d'expliquer à un papillon c'est quoi un maître du domaine! Or ce que même un papillon ne peut comprendre, ça ne doit pas être d'une grande importance.
Si cela pouvait leur être d'un quelconque secours, j'aurais à leur intention mille mots. Je leur parlerais d'amour et d'apaisement, de leur droit inaliénable à la lumière de lendemains flamboyants. Je leur dirais de résister plutôt que d'endurer. Si la résistance peut prendre l'apparence de l'endurance, elle n'a pas le même sens. Elle aboutit ailleurs. Je leur dirais d'inventer et de croire. Ils me répondraient en riant que cette génération n'a pas les moyens d'une politique, qu'elle peut seulement vivre la vie qui lui a été donnée, une vie de crotte de chèvre jonchant la poussière. Ils me répondraient que cette génération n'a rien à faire au monde, puisque ceux qui l'y ont fait venir se sont détournés d'elle. Où aller en partant de nulle part ?
La France même doit être comptée au nombre de ces États [géants]. Non seulement du fait qu’elle complète son armée, dans une proportion toujours croissante, grâce aux ressources des populations de couleur de son gigantesque empire, mais aussi du fait que son envahissement par les nègres fait des progrès si rapides que l’on peut vraiment parler de la naissance d’un État africain sur le sol de l’Europe.
Le peuple a besoin de poésie comme de pain. Non pas la poésie enfermée dans les mots ; celle-la, par elle-même, ne peut lui être d'aucun usage. Il a besoin que la substance quotidienne de sa vie soit elle-même poésie.
Ils avaient décidément merdé, se dit-il, ils avaient collectivement merdé quelque part. A quoi bon installer la 5G si l'on n'arrivait plus à accomplir les gestes essentiels, ceux qui permettent à l'espèce humaine de se reproduire, ceux qui permettent aussi, parfois, d'être heureux. Il redevenait capable de penser, sa réflexion prenait même un tour presque philosophique, constata-t-il avec dégoût. A moins que tout cela ne relève de la biologie, ou de rien du tout, il allait retourner se coucher finalement, c'était la seule chose à faire, sa réflexion était condamnée à tourner à vide, il se sentait comme une boîte de bière écrasée sous les pieds d'un hooligan britannique, ou comme un bifteck abandonné dans le compartiment légumes d'un réfrigérateur bas de gamme, enfin il ne se sentait pas très bien.
Dans le célèbre roman de George Orwell, 1984, trois empires se font la guerre. Si celle-ci est leur apparente motivation, elle est surtout l'assise de leur existence. Contre un ennemi, même supposé, il faut réagir, faire front, tenir et encadrer son peuple. Dans le bloc anglo-saxon, l'Oceania, Big Brother, le grand scrutateur, est partout dans la société. Celle-ci est composée de trois classes : les dirigeants, une poignée, les fonctionnaires, zélés et insensibles, les hordes de prolétaires, courbés, soumis. Une police de la pensée traque le récalcitrant. Et il faut user de cette novlangue sans nuance, réduite et donc peu dangereuse. Si l'on n'a pas les mots suffisants et adéquats, comment faire avec ce que l'on ne peut pas nommer, comment inventer, et s'extirper d'une syntaxe carcérale ? Les slogans les plus absurdes ("War is peace", "Freedom is slavery", "Ignorance is strength"), répétés en mantras, deviennent des évidences. Ils sont martelés jusqu'à l'étourdissement. La soumission. L'adéquation. Ils feront de vous ce que vous ne vouliez pas être : une créature apeurée, un complice. Un pion de plus parmi un peuple de pions.
Ce n'est que par la mémoire que nous sommes un même individu pour les autres et pour nous-mêmes. Il ne me reste peut-être pas, à l'âge que j'ai, une seule molécule du corps que j'apportai en naissant.
C'est assez doux, vous le verrez un jour, d'être l'ombre de soi-même. De se dire que les autres n'ont pas réussi à vous modifier.
Je me rends compte à quel point la place de l'écrivain est beaucoup plus compliquée à investir pour une femme que pour un homme. En tout cas, pour moi. J’ai l’impression d’être dans une forme d’imposture même après cinq romans. C’est une place d’autorité intellectuelle que je ne me sens pas autorisée à avoir. Dans les endroits où l'on m'invite pour parler, dans les rencontres ou les colloques à l’étranger, je trouve parfois difficile de me me trouver dans la position de celle qui dit «je sais».
C’est quoi, le bonheur ? Il fait couler beaucoup d’encre en ce moment. Il existe même tout un tas de manuels là-dessus. Comment le rechercher, le trouver, le conserver ? Tout le monde en parle mais personne n’est capable de le cerner, de le décrire, d’en donner une définition. Dans le Robert – je l’ai consulté –, ça va de béatitude à satisfaction en passant par euphorie et bien-être. Plutôt vague, non ?
Le désert est une fantastique leçon de modernité. D'abord parce qu'il n'y a personne, et les seuls individus que l'on croise ne laissent entrevoir que leurs yeux. Et très vite, on est loin des gens: à quatre mètres, les gens sont loin. L'environnement inclut la distance. L'environnement est à égalité avec l'homme. L'homme est peut-être même plus petit. C'est un élément de l'environnement au même titre qu'un arbre ou une pierre. L'homme n'est pas prédominant ou dominateur.
Les familles... Tant de variables, de parenthèses, de multiplications par des puissances, toutes ces complications, ce besoin constant d'être "en relation" avec tous les autres membres de cette famille, à n'importe quel moment, de jour comme de nuit, même en rêve. C'est comme recevoir en permanence des décharges électriques, ou vivre dans un éternel orage.
C'est aussi absurde que de mettre sur le même plan le chirurgien faisant l'opération de la trachéotomie et le bandit de grand chemin. Tous les deux ont peut-être le même couteau, avec lequel ils font l'opération : ils ouvrent une gorge ; cependant l'un est un bienfaiteur, l'autre un criminel, l'un est marqué du signe plus, l'autre du signe moins…
Quand je regardais le tableau, j’éprouvais la même convergence en un seul et unique point : un bref instant touché par le soleil qui existait maintenant et pour toujours. C’est fortuitement que je remarquais ma chaîne à la cheville de l’oiseau, ou que je songeais combien la vie de cette petite créature, battant brièvement des ailes puis toujours forcée, sans espoir, d’atterrir au même endroit, avait dû être cruelle.
La pauvreté, d'abord, n'a jamais été un malheur pour moi: la lumière répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n'est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d'amour. Mais les circonstances m'ont aidé. Pour corriger une indifférence naturelle, je fut placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m'empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l'histoire; le soleil m'apprit que l'histoire n'est pas tout. Changer la vie, oui, mais non le monde dont je faisais ma divinité. C'est ainsi, sans doute, que j'abordai cette carrière inconfortable où je suis, m'engageant avec innocence sur un fil d'équilibre où j'avance péniblement sans être sûr d'atteindre le but. Autrement dit, je devins un artiste, s'il est vrai qu'il n'est pas d'art sans refus ni sans consentement.
Je m'en voulais d'avoir pris un train ce matin, d'avoir oublié que ce n'était pas en parcourant quelques centaines ou quelques milliers de kilomètres que l'on risquait de se doubler soi-même d'un seul centimètre.
La tempérance - comme la prudence, et comme toutes les vertus peut-être - relève donc de l'art de jouir: c'est un travail du désir sur lui-même, du vivant sur lui-même. Elle ne vise pas à dépasser nos limites, mais à les respecter.
L'explication semblait impossible à fournir, surtout lorsque la conversation tournait, fût-ce de manière indirecte, autour des rapports père-fils. Peut-être la seule chose que j'avais retenue de lui était la conscience de la difficulté à saisir si la tyrannie était bien réelle, ou façonnée par nous. de même que la soumission. Et si, en fin de compte, en un certain sens, on pouvait être l'esclave d'un tyran autant que lui était le nôtre.
Maman, un secret, c'est fait pour être tu, c'est son essence même. Le révéler, c'est rompre son existence, le faire partir en fumée, et là, la vengeance du secret peut devenir terrible, a-t-elle dit en me souriant. Moi, les secrets, je n'y touche pas. Je les laisse tranquilles dans leurs cachettes. Je t'assure, Maman, c'est mieux comme ça.
Faire le choix délibéré d'être seule a marqué un tournant radical dans ma façon d'être au monde, à moi même et aux autres. Apprendre que je pouvais être très contente toute seule, sans m'inscrire dans une dynamique de recherche ou d'attente de partenaire potentiel, un mouvement amoureux au moins par la nécessité d'avoir quelqu'un à qui penser pour me sentir vivante, a été la plus grande prise de pouvoir que j'ai connue jusque là.
Quand dans mes films la charge lyrique de l'inspiration, qui est toujours un acte d'amour, me permet de faire se dessiner un sourire sur un visage en pleurs, de tendre la main à celui qui est sur le point de glisser dans la perdition, de montrer son chemin à celui qui s'est égaré, d'offrir un idéal à celui qui n'a rêvé que de phantasmes, quand j'arrive à dépouiller de leurs mensonges les aventures de la vie, alors j'ai l'impression de n'avoir trahi personne, de m'être fait du bien à moi, avant même d'en avoir fait aux autres.
Mais c'est qu'il est peut-être impossible de parler de la vraie musique, celle qui impose sa pure présence, comme une âme délivrée de toute contrainte charnelle, dans un espace et un temps qu'elle invente en même temps qu'elle s'y déploie.
Je suis un homme mort. Je me réveille chaque matin avec une insoutenable envie de dormir. Je m'habille de noir car je suis en deuil de moi-même. Je porte le deuil de l'homme que j'aurais pu être.
C'est que j'ai des relations et des protections dans tous les gouvernements, des pertes et des chagrins sous tous les régimes. Car c'est seulement dans la mauvaise littérature que les vivants sont divisés en deux camps et n'ont aucun point de contact. Dans la réalité, tout est tellement entremêlé ! Il faut être d'une irrémédiable nullité pour ne jouer qu'un seul rôle dans la vie, pour n'occuper qu'une seule et même place dans la société, pour signifier toujours la même chose
Qui sommes-nous ? : Une histoire de la diversité humaine (1994) de Luigi Luca Cavalli-Sforza
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La Petite fille qui aimait trop les allumettes (1998) de Gaétan Soucy
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Contours du jour qui vient (2006) de Léonora Miano
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Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande » de Adolf Hitler
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Conditions premières d'un travail non servile (2014) de Simone Weil
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Anéantir (2022) de Michel Houellebecq
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Nouilles froides à Pyongyang (2013) de Jean-Luc Coatalem
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De la poésie dramatique de Denis Diderot
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L'éducation d'une fée (2000) de Didier Van Cauwelaert
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Entretien BibliObs, par Elisabeth Philippe, le 25 octobre 2017 de Lola Lafon
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Encore un instant (2017) de Claude Sarraute
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Errance (2000) de Raymond Depardon
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Une femme fuyant l'annonce (2011) de David Grossman
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Nous autres (1920) de Ievgueni Ivanovitch Zamiatine
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Le Chardonneret (2013) de Donna Tartt
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Préface de L'envers et L'endroit
de Albert Camus
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Sophie, la mer et la nuit de Jacques Sternberg
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Petit traité des grandes vertus (1995) de André Comte-Sponville
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La Poupée (2015) de Ismaïl Kadaré
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La Commode aux tiroirs de couleur (2020) de Olivia Ruiz
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Les corps abstinents (2020) de Emmanuelle Richard
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Fellini, Propos, Ed. Buchet/Chastel, 1980 de Federico Fellini
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L'andante inconnu (2003) de Bernard Pingaud
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L'amour dure trois ans (1997) de Frédéric Beigbeder
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Le Docteur Jivago (1957) de Boris Pasternak
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