Citations sur respirer

La Provence odorante et de Zéphyre aimée Respire sur les mers une haleine embaumée

Des lèvres demi-closes Respirent près de nous leur haleine de roses

Les Lacédémoniens ne participèrent point à cette délibération : ils ne respiraient alors que la paix, les Athéniens que la guerre

Le madrigal, plus simple et plus noble en son tour, Respire la douceur, la tendresse et l'amour

Il [Condé mourant] attendait sa miséricorde [de Dieu] et implorait son secours, jusqu'à ce qu'il cessa enfin de respirer et de vivre

À l'arrivée de la reine, la rigueur se ralentit, et les catholiques respirèrent

Le premier air que nous respirons nous sert à tous indifféremment à former des cris

Il disait en parlant de cette prison malheureuse, qu'il y était entré le plus innocent de tous les hommes, et qu'il en était sorti le plus coupable : Hélas ! poursuivait-il, je ne respirais que le service du roi et la grandeur de l'État

Comme ils [les amphibies] ont le trou ovale du coeur ouvert, ils ont la faculté d'y rester longtemps [dans l'eau] sans avoir besoin de respirer

La reyne mere du roy, qui ne respiroit que le bien du roy et de l'estat....

Pourquoi, fils de Morni, ton âme respirait-elle les combats ?

Je t'engage ma foi De ne respirer pas un moment après toi

Durant quelques moments souffrez que je respire

Vous la replongerez [Rome], en quittant cet empire, Dans les maux dont à peine encore elle respire

Fausse remarque, comme le prouvent les exemples suivants : Ton ardeur criminelle à la vengeance aspire, Ta bouche la demande, et ton coeur la respire !

On m'en veut plus qu'à vous ; c'est ma mort qu'ils respirent

La sensibilité, l'indulgence, la charité, qui dirigeaient et qui animaient le vertueux prélat [Fléchier] dans la conduite de ce malheureux diocèse, respirent encore dans les mandements et les lettres pastorales qu'il adressait aux réformés

Notre pauvre France aura vraisemblablement encore un an à respirer

Chascun pour sauver sa vie et respirer une ame precaire se faisoit bourreau de son compagnon

Me voiant exilé de France, j'ai pris à deux mains les occasions qui se sont presentées pour me faire respirer l'air auxquel je suis nai

Il y eut bien de la peine à faire partir du giste Lanoue, ne respirant que la bonté de Monsieur, les bons desirs du roi

À peine osait-on respirer, de peur de troubler le silence

La nation semblait respirer au sortir d'une longue oppression

Tout respirait les bons mots et les contes agréables

Une cour qui ne respirait que les fêtes et la galanterie