La définition de Sujétion du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Sujétion
Nature : s. f.
Prononciation : su-jé-sion ; en vers, de quatre syllabes
Etymologie : Prov. subjection ; esp. sujecion ; ital. suggezione ; du lat. subjectionem (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de sujétion de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

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La définition de Sujétion

Domination qui subjugue.


Toutes les définitions de « sujétion »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

SUJÉTION. n. f.
Dépendance, état de celui qui est soumis à un pouvoir, à une domination. Vivre dans la sujétion. Tenir dans la sujétion. S'affranchir de la sujétion. Demeurer dans la sujétion qu'on doit aux lois. Il se dit aussi de l'État de celui qui est astreint à quelque nécessité, obligé à quelque chose. Tous les besoins de la vie sont de grandes sujétions. Il est dangereux de se faire certaines habitudes, elles deviennent ensuite des sujétions. L'obligation de veiller une partie de la nuit lui est une dure sujétion. Il se dit encore de la Nécessité où l'on est de ne pas s'éloigner d'un endroit, de ne pas quitter une personne. La surveillance de cet établissement m'a été confiée : c'est pour moi une grande sujétion. Cette mère n'a personne pour s'occuper de ses enfants : c'est pour elle une sujétion de tous les instants. Il se dit également de l'Assiduité que demande une charge, un emploi. C'est un emploi qui comporte une grande sujétion. Je n'ai pas accepté ce poste en raison de la sujétion à laquelle on y est astreint.

Littré

SUJÉTION (su-jé-sion?; en vers, de quatre syllabes) s. f.
  • 1Domination qui subjugue. Il [un conquérant] mettra tout sous sa sujétion, Pascal, Proph. 26, éd. FAUGÉRE. Il gouverna sa province avec beaucoup de prudence, et y bâtit Carthage la neuve, qui tenait l'Espagne en sujétion, Bossuet, Hist. I, 8. Rendre pour jamais l'Italie indépendante de l'Allemagne, après sept cents ans de sujétion, ou d'esclavage, ou de soumission, Voltaire, Mél. hist. Mens. imprimés, test. Alberoni.
  • 2État de celui qui est sujet d'un prince, d'un chef. Le prince veut-il que je sois son sujet, quand je ne retire rien de la sujétion?? Montesquieu, Lett. pers. 76. Il [l'individu] devenait sujet, sans qu'on pût donner une époque de sa sujétion, Montesquieu, Rom. 6.
  • 3État de celui qui est astreint, obligé. Il est dangereux de se faire des habitudes, elles deviennent des sujétions. Il s'est fait une sujétion de se lever tous les jours à la même heure. Sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, Descartes, Méth. I, 14. Je crois que le mois d'août sera encore plus long, puisque ce sera le temps des états?; n'en déplaise à la bonne compagnie, c'est toujours une sujétion pour moi d'aller les trouver à Vitré, ou de craindre qu'ils ne viennent ici, Sévigné, 71. L'esprit d'orgueil qui le domine, n'a pu supporter la moindre sujétion, ni la moindre humiliation, Bourdaloue, Instruct. Humilité de la foi, Exhort. t. II, p. 392. Quelque désagrément qu'on ait à se trouver chargé d'un indigent, on goûte à peine les nouveaux avantages qui le tirent enfin de notre sujétion, La Bruyère, IV. L'homme ne se propose le repos que pour s'affranchir de la sujétion et du travail, Vauvenargues, Max. CXCIX. Avec une valeur brillante? il [le duc d'Orléans] eût été général, si le roi [Louis XIV] lui eût permis de l'être?; mais il fut toujours en sujétion à la cour et en tutelle à l'armée, Duclos, ?uvr. t. v, p. 196.
  • 4L'assiduité qui est exigée ou nécessaire auprès d'une personne. C'est un homme auprès duquel il faut une grande sujétion. La sujétion d'un domestique auprès de son maître, d'une garde auprès d'un malade, d'une femme auprès de son mari.
  • 5Assiduité exigée par une charge, par un emploi. Et voilà, en l'état où je suis, toute la cour que je fais, et la seule sujétion que je m'oblige de rendre, Guez de Balzac, liv. III, lett. 7. Les dames du palais sont dans une grande sujétion, Sévigné, 5 janv. 1674. Les dames du palais sont réglées à servir par semaine? si la maréchale d'Humières boude, elle fera mal sa cour?; car le roi veut de la sujétion, Sévigné, 8 janv. 1674. L'affaiblissement de ma santé, les visites à rendre ou à recevoir, la sujétion des académies auxquelles malheureusement ma subsistance est attachée, me rendent la vie de Paris insupportable, D'Alembert, Lett. à Voltaire, 21 déc. 1765.
  • 6Incommodités, servitudes auxquelles une maison est sujette. C'est une maison où il y a de grandes sujétions.

HISTORIQUE

XIIe s. Li evesques de Lundres une epistle enveia Saint Thomas ultre mer? Amur, subjectiun e saluz li manda, Th. le mart. 81.

XIIIe s. En subjection pardurable puissent il vivre?! Psautier, f° 81. Sers ne sours, ne mus, ne sous aagiés, ne hons qui soit en subjection d'autrui par religion, sans l'autorité de son par-dessus, ne poent recevoir arbitrage sor eus, Beaumanoir, XLI, 10.

XIVe s. Bien [il] le deffenderoit encontre le glouton Qui nous cuide tenir en se [sa] subgession, Hugues Capet, v. 1787. Pour ce est ce forte chose de tenir en subjection et de moderer telle passion laquelle nous avons dès le commencement, Oresme, Éth. 39.

XVe s. Ces gens d'armes prirent plusieurs villes et petits forts, et mirent tout le pays de là environ en leur subjection et en l'obeissance du roi de France, Froissart, II, II, 10.

XVIe s. Nous debvons la subjection et l'obeissance à touts roys, Montaigne, I, 13. Accidents auxquels chacun de nous est en bute par une naturelle subjection, Montaigne, I, 406. De cette colline il seroit à decouvert battu en flanc?; cette subjection estoit accompagnée de tant d'incommoditez?, Beaugué, Guerre d'Escosse, II, 18. La dite demoiselle a la moitié du droit de subjection et sommaige, qui est, toutes les fois et quantes fois qu'il lui plaira envoyer l'un de ses hommes et sujets faire message, porter lettres ou autrement, est tenu d'y aller chacun en son tour, pourveu qu'il puisse aller et venir entre deux soleils, Du Cange, sommagium, au mot sagma.

Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

Wiktionnaire


Nom commun - français

sujétion \sy.?e.sj??\ féminin

  1. Dépendance, état de celui qui est soumis à un pouvoir, à une domination.
    • Vivre, tenir, dans la sujétion.
    • S'affranchir de la sujétion, demeurer dans la sujétion qu'on doit aux lois.
    • « ... la sujétion féminine se vit encore renforcée quand nos ancêtres abandonnèrent leur existence nomade pour se sédentariser et commencèrent à accumuler les biens matériels. » (Frans de Waal, Le singe en nous, traduction M.F. de Paloméra)
    • [?] le bien fut [?] la réalisation de la volonté d'un être supérieur, une sorte de sujétion humiliante pour la dignité humaine [?] (Ernest Renan, L'Avenir de la science, pensées de 1848, Édition C. Lévy, 1890, page 9.)
  2. État de celui qui est astreint à quelque nécessité, obligé à quelque chose.
    • Tous les besoins de la vie sont de grandes sujétions.
    • Il est dangereux de se faire certaines habitudes, elles deviennent ensuite des sujétions.
    • L'obligation de veiller une partie de la nuit lui est une dure sujétion.
  3. Nécessité où l'on est de ne pas s'éloigner d'un endroit, de ne pas quitter une personne.
    • La surveillance de cet établissement m'a été confiée : c'est pour moi une grande sujétion.
    • Cette mère n'a personne pour s'occuper de ses enfants : c'est pour elle une sujétion de tous les instants.
  4. Assiduité que demande une charge, un emploi.
    • C'est un emploi qui comporte une grande sujétion.
    • Je n'ai pas accepté ce poste en raison de la sujétion à laquelle on y est astreint.
  5. (Droit) État de ce qui est sujet à servitude.
    • La sujétion la plus importante est constituée par la ligne EDF Bezaumont Vogelgrun qui traverse la forêt sur 5,305 km pour une surface d'emprise de 19,66 ha. (Office national des forêts, révision d'aménagement forestier 2008-2027 de la forêt domaniale du Val-de-Senones ? lire en ligne)
Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

Trésor de la Langue Française informatisé


SUJÉTION, subst. fém.

A. ? État de celui/ce qui est assujetti à quelqu'un ou à quelque chose.
1. État de dépendance (par rapport à quelqu'un), d'assujettissement (à quelqu'un). La jeune cantatrice maudissait souvent cette sujétion où les artistes de ce temps-là vivaient à l'égard des grands (Sand, Ctessede Rudolstadt, t. 1, 1844, p. 43).D'abord, l'édiction de libertés publiques ou de droits individuels auxquels la majorité ne peut porter atteinte restreint sur l'essentiel cette sujétion de l'individu en face de l'autorité sociale (Vedel, Dr. constit., 1949, p. 242).
? En partic. État de dépendance par rapport à un pouvoir (politique, militaire) exercé de façon absolue. La défaite de 1940 allait transformer cette tutelle en sujétion pure et simple (Agences presse, 1962, p. 8).
2. État de dépendance (par rapport à quelque chose), asservissement conscient ou inconscient à une force, une idée, un sentiment. Synon. soumission.Sujétion aux passions, aux vices. Matisse, se libérant du préjugé de l'anatomie et affranchi enfin de toute sujétion à la réalité (Dorival, Peintres XXes., 1957, p. 60).
3. P. anal. État d'une chose soumise à une autre. Une végétation crispée par une longue sujétion au vent (Giono, Hussard, 1951, p. 365).
Rem. Le compl. déterminatif (v. A 1, 2 et 3) est introd. par de quand il désigne celui ou ce qui est assujetti (la sujétion de qqn); il l'est par à ou bien par de (ou encore par à l'égard de, en face de) quand il marque ce qui assujettit (la sujétion à un être supérieur; dans la sujétion d'un être supérieur; la sujétion à l'égard, en face d'un être supérieur).
B. ? Ce qui assujettit.
1. [À propos de pers., de leur autorité] Subir une sujétion; s'affranchir d'une sujétion. On commencera donc par dégager les éducateurs de toute sujétion. L'État n'interviendra pas, l'enseignement deviendra « un genre de commerce », tout homme ayant le droit d'enseigner « même ce qu'il ne sait pas » (Encyclop. éduc., 1960, p. 65).
2. [À propos de choses qui contraignent]
a) Vieilli. [Sans l'idée d'une contrainte pénible] Synon. obligation.Que cette épave a été trouvée au bord de la mer, qu'elle m'a été apportée pour être décachetée par moi, comme c'est la sujétion et la prérogative de ma charge (Hugo, Homme qui rit, Paris, Flammarion, t. 2, 1982 [1869], p. 124).
b) Souvent au plur. Contrainte (imposée ou naturelle) qui pèse sur quelqu'un ou quelque chose.
? Contrainte imposée. D'autres artisans (...) échappent à toutes les redevances et sujétions locales ou royales (Naudon, Franc-maçonn., 1963, p. 20).
? Contrainte liée aux choses elles-mêmes. Le béton translucide donne les plus larges possibilités d'éclairage horizontal ou vertical sans les sujétions d'étanchéité et d'entretien de la paroi ou du comble en fer et verre (Civilis. écr., 1939, p. 50-11).Les chantiers qui échappent aux sujétions du lancement, sont ceux qui peuvent construire le navire dans des formes à écluses: au lieu de lancer le navire, il suffit quand il est achevé, de laisser pénétrer la mer dans la cale de construction en ouvrant les écluses (Perpillou, Industr. constr. nav., 1967, p. 13).
REM.
Subjection, subst. fém.,vx, var. Je dis donc que Caïn qui tue Abel, son frère, c'est l'établissement de la propriété, ou, en général, la subjection de l'homme du sentiment par l'homme de la sensation (P. Leroux, Humanité, 1840, p. 564).
Prononc. et Orth.: [sy?esj? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) 1155 « fait pour une personne, une collectivité, un territoire d'être soumis à une autorité; assujettissement » terres ... en subjectïun (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10798); b) en partic. fin xives. « fait d'être soumis par conquête à une autorité souveraine » en conquerant et mettant en leur subjection (J. Froissart, Chron., éd. S. Luce, t. 8, p. 131, 15-16); 2. 1167 « autorité d'une personne qui contraint, opprime autrui » (Gautier d'Arras, Ille et Galeron, éd. Fr. A. G. Cowper, 748); 3. a) ca 1175 « asservissement à une force, une tendance, un sentiment dont on ne peut ou ne veut se libérer » sujections d'amors (Benoît de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 1379); b) 1573 « assujettissement à des contraintes, des obligations qui restreignent la liberté » (Garnier, Hippolyte, acte III, 533 ds Tragédies, éd. W. Foerster, t. 2, p. 24); c) 1580 « ensemble d'actions, d'obligations auxquelles on ne peut se soustraire, et qui créent une contrainte généralement pénible » (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, II, 8, 392); 4. 1654 « assujettissement exigé par une fonction » (Balz., liv. III, lett. 7 ds Littré); 5. a) 1694 « servitudes auxquelles une maison, un appartement sont soumis » (Ac.); b) 1750 la sujettion du mors (La Guérinière, Éc. cavalerie, 71). Empr. au lat. class.subjectio « action de mettre sous », à basse époque « soumission » formé sur le supin subjectum de subjicere, v. sujet1. Fréq. abs. littér.: 76.

SUJÉTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1155 « fait pour une personne, une collectivité, un territoire d'être soumis à une autorité; assujettissement » terres ... en subjectïun (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 10798); b) en partic. fin xives. « fait d'être soumis par conquête à une autorité souveraine » en conquerant et mettant en leur subjection (J. Froissart, Chron., éd. S. Luce, t. 8, p. 131, 15-16); 2. 1167 « autorité d'une personne qui contraint, opprime autrui » (Gautier d'Arras, Ille et Galeron, éd. Fr. A. G. Cowper, 748); 3. a) ca 1175 « asservissement à une force, une tendance, un sentiment dont on ne peut ou ne veut se libérer » sujections d'amors (Benoît de Ste-Maure, Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 1379); b) 1573 « assujettissement à des contraintes, des obligations qui restreignent la liberté » (Garnier, Hippolyte, acte III, 533 ds Tragédies, éd. W. Foerster, t. 2, p. 24); c) 1580 « ensemble d'actions, d'obligations auxquelles on ne peut se soustraire, et qui créent une contrainte généralement pénible » (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, II, 8, 392); 4. 1654 « assujettissement exigé par une fonction » (Balz., liv. III, lett. 7 ds Littré); 5. a) 1694 « servitudes auxquelles une maison, un appartement sont soumis » (Ac.); b) 1750 la sujettion du mors (La Guérinière, Éc. cavalerie, 71). Empr. au lat. class.subjectio « action de mettre sous », à basse époque « soumission » formé sur le supin subjectum de subjicere, v. sujet1.

Sujétion au Scrabble


Le mot sujétion vaut 15 points au Scrabble.

sujetion

Informations sur le mot sujetion - 8 lettres, 4 voyelles, 4 consonnes, 8 lettres uniques.

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Les citations avec le mot Sujétion


  1. Il sentit s'abattre sur lui ce malaise flou, encore une fois, l'envie de rien, le sentiment que ça ne finirait jamais, la sujétion, l'enfance, les comptes à rendre. Par moments, il se sentait tellement mal qu'il lui venait des idées expéditives.

    Auteur : Nicolas Mathieu - Source : Leurs enfants après eux


  2. L'homme ne se propose le repos que pour s'affranchir de la sujétion et du travail; mais il ne peut jouir que par l'action, et n'aime qu'elle.

    Auteur : Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues - Source : Réflexions et Maximes (1746)


  3. L'accomplissement éthique renvoie ainsi à l'esprit de jeunesse. L'âge selon Emerson est la seule vraie maladie : c'est aussi la source de tout mal moral, si nous ne comprenons philosophiquement l'âge que comme la sujétion au fardeau des buts.

    Auteur : Moritz Schlick - Source : Du sens de la vie


  4. Le savoir mourir nous affranchit de toute sujétion et contrainte.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 20


  5. Arriver en retard est le signe de soumission le plus crasse au cliché voulant que la femme se fasse désirer, donc attendre. Afficher un retard délibéré au départ est un gage de sujétion aux codes les plus éculés de l'hétérosexualité. Je suis contre la stratégie du désir. Celle-là en tous cas. Je la trouve idiote.

    Auteur : Emmanuelle Richard - Source : Pour la peau (2016)


  6. Les dames du palais sont dans une grande sujétion. Le Roi ... veut que la Reine en soit toujours entourée. Mme de Richelieu, quoiqu'elle ne serve plus à table, est toujours au dîner de la Reine, avec quatre dames, qui sont de garde tour à tour.

    Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres (1646-1696), 5 janvier 1674


  7. L'affaiblissement de ma santé, les visites à rendre ou à recevoir, la sujétion des académies auxquelles malheureusement ma subsistance est attachée, me rendent la vie de Paris insupportable.

    Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 21 décembre 1765


  8. Tout cet amour inconditionnel que vous prodiguent les chiens. Qu'est-ce que j'ai fait, au juste, pour le mériter ? Et pourquoi l'amour humain s'accompagne-t-il immanquablement d'exigences de sujétion et de compromis ? Pourquoi sommes-nous incapables de nous aimer, tout simplement, sans avoir à nous posséder les uns les autres ?

    Auteur : Camilla Grebe - Source : Un cri sous la glace (2017)


  9. Nous devons la sujétion et l'obéissance également à tous rois, car elle regarde leur office: mais l'estimation, non plus que l'affection, nous ne la devons qu'à leur vertu.

    Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 3


Les citations du Littré sur Sujétion


  1. Le prince veut-il que je sois son sujet, quand je ne retire rien de la sujétion ?

    Auteur : Montesquieu - Source : Lett. pers. 76


  2. Rendre pour jamais l'Italie indépendante de l'Allemagne, après sept cents ans de sujétion, ou d'esclavage, ou de soumission

    Auteur : Voltaire - Source : Mél. hist. Mens. imprimés, test. Alberoni.


  3. Sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs

    Auteur : DESC. - Source : Méth. I, 14


  4. Il gouverna sa province avec beaucoup de prudence, et y bâtit Carthage la neuve, qui tenait l'Espagne en sujétion

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. I, 8


  5. Et les politiques qui se sont le plus licenciés.... ont estimé toute sorte de sujétion.... peu compatible avec la royauté

    Auteur : BALZ. - Source : 7e Disc. sur la cour.


  6. L'esprit d'orgueil qui le domine, n'a pu supporter la moindre sujétion, ni la moindre humiliation

    Auteur : BOURDAL. - Source : Instruct. Humilité de la foi, Exhort. t. II, p. 392


  7. Et voilà, en l'état où je suis, toute la cour que je fais, et la seule sujétion que je m'oblige de rendre

    Auteur : BALZ. - Source : Liv. III, Lett. 7


  8. L'affaiblissement de ma santé, les visites à rendre ou à recevoir, la sujétion des académies auxquelles malheureusement ma subsistance est attachée, me rendent la vie de Paris insupportable

    Auteur : D'ALEMB. - Source : Lett. à Voltaire, 21 déc. 1765


  9. Il [un conquérant] mettra tout sous sa sujétion

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Proph. 26, éd. FAUGÉRE.


  10. Il [l'individu] devenait sujet, sans qu'on pût donner une époque de sa sujétion

    Auteur : Montesquieu - Source : Rom. 6


  11. Mon âme, n'ayant pas pris d'abord le pli que lui devait donner la mauvaise fortune, a toujours résisté à l'abaissement et à la sujétion où je me suis trouvée

    Auteur : STAAL - Source : Mém. t. I, p. 2


  12. Cette pensée adoucit les peines de la sujétion ; et sous des maîtres fâcheux, l'obéissance n'est plus fâcheuse au vrai chrétien

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 6


  13. Quelque désagrément qu'on ait à se trouver chargé d'un indigent, on goûte à peine les nouveaux avantages qui le tirent enfin de notre sujétion

    Auteur : LA BRUY. - Source : IV


  14. Les dames du palais sont dans une grande sujétion

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 5 janv. 1674


  15. L'homme ne se propose le repos que pour s'affranchir de la sujétion et du travail

    Auteur : VAUVENARGUES. - Source : Max. CXCIX.


  16. Pour rendre la société commode, il faut que chacun conserve sa liberté ; il ne faut point se voir, ou se voir sans sujétion, et pour se divertir ensemble ; il faut pouvoir se séparer, sans que cette séparation apporte du changement

    Auteur : LA ROCHEFOUC. - Source : Réfl. div. p. 124


  17. Je crois que le mois d'août sera encore plus long, puisque ce sera le temps des états ; n'en déplaise à la bonne compagnie, c'est toujours une sujétion pour moi d'aller les trouver à Vitré, ou de craindre qu'ils ne viennent ici

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 71


  18. Les dames du palais sont réglées à servir par semaine.... si la maréchale d'Humières boude, elle fera mal sa cour ; car le roi veut de la sujétion

    Auteur : Madame de Sévigné - Source : 8 janv. 1674


  19. Avec une valeur brillante.... il [le duc d'Orléans] eût été général, si le roi [Louis XIV] lui eût permis de l'être ; mais il fut toujours en sujétion à la cour et en tutelle à l'armée

    Auteur : DUCLOS - Source : Oeuvr. t. v, p. 196




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Mise à jour le mercredi 12 novembre 2025 à 19h58










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