Citations sur a. chÉn.

Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore

Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille, à l'heure qui jadis a vu naître ma fille

Les chênes, les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets

Si parfois, un penchant impérieux et tendre Vous guidant vers la tombe où je suis endormi, Vos yeux en approchant pensent voir leur ami

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours

Ô lac, fils des torrents, ô Thoun, onde sacrée ! Salut, monts chevelus, verts et sombres remparts

Les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d'ormeaux

Rois, colosses d'orgueil en délices noyés

Les chars, les royales merveilles, Des gardes les nocturnes veilles, Tout a fui

Au rang de ces grands noms nous pouvons être admis ; Soyons cités comme eux au rang des vrais amis

Je viens lui pardonner, et c'est moi qu'elle accuse ; C'est moi qui suis injuste, ingrat, capricieux ; Je prends sur sa faiblesse un empire odieux

J'aime un sein qui palpite et soulève une gaze

L'amicale douceur de tes chers entretiens, Ton honnête candeur, ta modeste science, De ton coeur presque enfant la mûre expérience

Haletant vers le gain, les honneurs, la richesse

Qu'un autre soit jaloux d'illustrer sa mémoire ; Moi, j'ai besoin d'aimer ; qu'ai-je besoin de gloire ?

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Ah ! portons dans les bois ma triste inquiétude ; ô Camille, l'amour aime la solitude

Ô sage magnanime, comment et d'où viens-tu ?

Mais les douces vertus et les grâces décentes N'inspirent aux coeurs purs que des flammes constantes

Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez

Les Grâces, dont les soins ont élevé Racine, Aiment à répéter ses écrits enchanteurs, Tendres comme leurs yeux, doux comme leurs faveurs

[L'indigent] Dévoré de besoin, de projets, d'insomnie, Il vieillit dans l'opprobre et dans l'ignominie

Délires insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux !

D'augustes déités Qui viennent sur les pas de la belle espérance Verser la corne d'or où fleurit l'abondance