Citations sur a. chÉn.

Je n'ai point pour la gloire inquiété Pégase ; L'obscurité tranquille est plus chère à mes yeux Que de ses favoris l'éclat laborieux

La Provence odorante, et de Zéphyre aimée, Respire sur les mers une haleine embaumée

C'est son bien dissipé, c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Nouveau cultivateur, armé d'un aiguillon, L'Amour guide le soc et trace le sillon ; Il presse sous le joug les taureaux qu'il enchaîne ; Son bras porte le grain qu'il sème dans la plaine

Il reconnaît le port couronné de rochers Où le vieillard des mers accueille les nochers, Et que l'olive épaisse entoure de son ombre

Nulle raison de crainte ; et, loin de s'alarmer, Confiant, il se livre aux délices d'aimer

Les blés.... touffus.... Du joyeux moissonneur attendent la faucille

....Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants

Dieu propice, ô Bacchus, toi dont les flots divins Versent le doux oubli de ces maux qu'on adore ; Toi devant qui l'amour s'enfuit et s'évapore, Comme de ce cristal aux mobiles éclairs Tes esprits odorants s'exhalent dans les airs

Avant que de ses deux moitiés Le vers que je commence ait atteint la dernière

Quand Junon sur l'Ida plut au maître du monde, Noüs l'avait tenue au cristal de son onde

La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté

Le navire éloquent, fils des bois du Pénée.... Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port

Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques

.... sur ses mains, dans l'aiguière d'argent, Par une jeune esclave une eau pure est versée

D'une étreinte invincible il [l'homme] embrasse la vie

[La santé] Bien sans qui tous les biens n'offrent point de douceurs

Regarde un étranger qui meurt dans la poussière

Je n'aurais point, en vers de délices trempés. Et de l'art des plaisirs mollement occupés....

Sans l'amitié, quel antre ou quel sable infertile N'eût été pour le sage un désirable asile, Quand du Tibre avili le sceptre ensanglanté Armait la main du vice et la férocité ?

Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques

C'est le dieu de Nysa, c'est le vainqueur du Gange, Au visage de vierge, au front ceint de vendange

Ma peine et mon deuil Engraissent des tyrans l'insolence et l'orgueil

Ah ! n'éprouvez jamais les douleurs de l'amour ; Elles hâtent encor nos fuseaux si rapides

De la religion ténébreux monuments [les hiéroglyphes], Pour les sages futurs laborieux tourments