Citations sur a. chÉn.

Partons, la voile est prête, et Byzance m'appelle ; Je suis vaincu, je suis au joug d'une cruelle ; Le temps, les longues mers peuvent seuls m'arracher Ses traits que malgré moi je vais toujours chercher

Là, Vénus, me dictant de faciles chansons, M'a nommé son poëte entre ses nourrissons

Mânes aux yeux charmants, vos images chéries Accourent occuper ses belles rêveries

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude

Je sais, quand le midi leur fait désirer l'ombre, Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre, D'où parmi le cresson et l'humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

La rose et Damalis [une jeune fille] de leur jeune prison Ont ensemble percé la jalouse cloison

Il me faut qui m'estime ; il me faut des amis....

Mais, oh ! que mollement reposera ma cendre....

Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore

Oui, vous plaindrez sans doute, en mes longues douleurs, Et ce brillant midi qu'annonçait mon aurore, Et ces fruits dans leur germe éteints avant d'éclore

Et des jeunes rosiers le balsamique ombrage

La Provence.... Forme la grasse olive aux liqueurs savonneuses

Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux

Je ne demande point.... Ni même, voeu plus doux ! que la main d'Uranie Embellisse mon front des palmes du génie

Ces changements prédits, immuables, fixés, Que d'une plume d'or Bailly nous a tracés

Mon visage est flétri des regards du soleil

Le fruit est mûr et garde, en sa douce âpreté, D'un fruit à peine mûr l'aimable crudité

La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté

C'est son bien dissipé, c'est son fils, c'est sa femme, Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Qu'est-ce, amis ? nos éclats, nos jeux se ralentissent ?

Le ciel rit à la terre, et la terre fleurit ; Aréthuse serpente et plus pure et plus belle ; Une douleur plus tendre anime Philomèle

Avant que de ses deux moitiés Le vers que je commence ait atteint la dernière

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour

Loin du superbe ennui que l'éclat environne