Citations sur a. chÉn.

De la religion ténébreux monuments [les hiéroglyphes], Pour les sages futurs laborieux tourments

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Le malheureux.... ne connaît pas.... Une âme où, dans ses maux, comme en un saint asile, Il puisse fuir la sienne et se rasseoir tranquille

Mais je suis né robuste et n'ai point passé l'âge

Pleurez, doux alcyons, ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez

Plus que jamais il t'aime ; C'est ton tour maintenant de le bouder lui-même

Puis l'infirme vieillesse, arrivant tristement, Presse d'un malheureux la tête chancelante, Courbe sur un bâton sa démarche tremblante....

La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit, et la nuit éternelle

[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante

Et nous, eunuques vils, troupeau lâche et sans âme

Et sur un lit oisif, consumé de langueur, D'une nuit solitaire accuser la longueur

Mais les douces vertus et les grâces décentes N'inspirent aux coeurs purs que des flammes constantes

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

Ah ! qu'un front et qu'une âme à la tristesse en proie Feignent malaisément et le rire et la joie !

Elle [ma Muse] aime.... Suivre les moissonneurs et lier la javelle

Un jour le voyageur par le Rhône emporté, En silence et debout sur sa barque rapide

Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez

Il reconnaît le port couronné de rochers Où le vieillard des mers accueille les nochers, Et que l'olive épaisse entoure de son ombre

Malesherbes, Turgot, ô vous en qui la France Vit luire hélas ! en vain, sa dernière espérance, Ministres dont le nom ne s'est point oublié

Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine

Dieu tout entier habite en ce marbre penseur

Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Viens tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos

La tyrannie.... Monstre aux bouches de bronze, arme pour cette guerre Ses cent yeux, ses vingt mille bras

C'est le dieu de Nysa, c'est le vainqueur du Gange, Au visage de vierge, au front ceint de vendange

Ainsi que mes écrits, enfants de ma jeunesse. Soient un code d'amour, de plaisir, de tendresse