Citations sur a. chÉn.

Il ira, le coeur plein d'une image divine, Chercher si quelques lieux ont une Clémentine

Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa course est bornée, Son pied sonore et vigilant

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour

.... N'offrir qu'aux talents de vertus ennoblis Et qu'à l'amitié douce et qu'aux douces faiblesses, D'un encens libre et pur les honnêtes caresses

Et sur un lit oisif, consumé de langueur, D'une nuit solitaire accuser la longueur

Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers maternels, entremêlés de pleurs

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Plus que jamais il t'aime ; C'est ton tour maintenant de le bouder lui-même

Dieu tout entier habite en ce marbre penseur

Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul Que des pontifes saints autour de mon cercueil...

Un coeur faible, étroit, pusillanime, Inhabile aux vertus

D'augustes déités Qui viennent sur les pas de la belle espérance Verser la corne d'or où fleurit l'abondance

Nulle raison de crainte ; et, loin de s'alarmer, Confiant, il se livre aux délices d'aimer

Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints

Ce langage sonore [le grec] aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines

Là de plus beaux soleils dorent l'azur des cieux

Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois

Je sais, quand le midi leur fait désirer l'ombre, Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre, D'où parmi le cresson et l'humide gravier La naïade se fraie un oblique sentier

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel

Et si, dans le chemin, rhapsode ingénieux, Tu veux nous accorder tes chants dignes des cieux....

Le fruit est mûr et garde, en sa douce âpreté, D'un fruit à peine mûr l'aimable crudité

Puis l'infirme vieillesse, arrivant tristement, Presse d'un malheureux la tête chancelante, Courbe sur un bâton sa démarche tremblante....

Pourquoi de mes loisirs accuser la langueur ? Pourquoi vers des lauriers aiguillonner mon coeur ?