Citations sur a. chÉn.

Que ce toit [jeu de paume] leur rappelle Ce tiers état à la honte rebelle, Fondateur de la liberté

Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime ; Ris de son coeur débile aux désirs condamné, De l'étude aux amours sans cesse promené

Heureux.... Pour qui les yeux n'ont point de suave poison !

Dieu tout entier habite en ce marbre penseur

Tout me pèse [au malade] et me lasse ; aide-moi, je me meurs ; Tourne-moi sur le flanc, ah ! j'expire ! ô douleurs !

Avant que de ses deux moitiés Le vers que je commence ait atteint la dernière

Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour

Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle]

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel

Il me faut qui m'estime ; il me faut des amis....

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

Mais l'hiver accourant d'un vol sombre et rapide Nous sèche, nous flétrit....

La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté

Ô de se confier noble et douce habitude ! Non, mon coeur n'est point né pour vivre en solitude

Riant et m'asseyant sur lui, près de son coeur

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Elle entendra mes pleurs, elle verra mes larmes

Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées, ô nom baisé cent fois, craintes bientôt chassées

Si pauvre et généreux son coeur vient de souffrir Aux cris d'un indigent qu'il n'a pu secourir

Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi

.... J'ai fui la ville aux muses si contraire ; Sur les pavés poudreux d'un bruyant carrefour Les poétiques fleurs n'ont jamais vu le jour

Ils versent à l'envi sur ses genoux pesants d'un mendiant] Le pain de pur froment, les olives huileuses

Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur