Citations sur a. chÉn.

Un seul jour peut atteindre à tant de renommée, Et ce beau jour luira bientôt

Mais pauvre, et n'ayant rien pour payer mon passage, Ils m'ont, je ne sais où, jeté sur le rivage

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

.... J'ai fui la ville aux muses si contraire ; Sur les pavés poudreux d'un bruyant carrefour Les poétiques fleurs n'ont jamais vu le jour

Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain

Cependant jouissons ; l'âge nous y convie ; Avant de la quitter, il faut user la vie

Et nous, eunuques vils, troupeau lâche et sans âme

Sa beauté pouvait tout ; mon âme sans défense N'a point contre ses yeux cherché de résistance

Et mon frère et le Brun, les Muses elles-mêmes

Mais si Plutus revient de sa source dorée Conduire dans mes mains quelque veine égarée

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Je n'aurais point, en vers de délices trempés. Et de l'art des plaisirs mollement occupés....

La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs

Sur tes rochers touffus....

Le soleil ne sait pas sur leurs arbres profanes Mûrir le doux coco, les meilleures bananes

Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort

L'aiguille sous tes doigts n'anime plus des fleurs

Les Grâces, dont les soins ont élevé Racine, Aiment à répéter ses écrits enchanteurs, Tendres comme leurs yeux, doux comme leurs faveurs

Moins belle la comète aux longs crins radieux Enflamme les nuits les plus sombres

L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte

À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Je retourne à mes riens que tu nommes frivoles

Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine