Citations sur a. chÉn.

Délires insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux !

Rois, colosses d'orgueil en délices noyés

Elle cueille la grappe, ou blanche ou purpurine

Au rang de ces grands noms nous pouvons être admis ; Soyons cités comme eux au rang des vrais amis

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, ô mes Muses, c'est vous ; vous, mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour

Néère, ne va point te confier aux flots, De peur d'être déesse, et que les matelots N'invoquent au milieu de la tourmente amère La blanche Galatée et la blanche Néère

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Ô de se confier noble et douce habitude ! Non, mon coeur n'est point né pour vivre en solitude

Les Grâces, dont les soins ont élevé Racine, Aiment à répéter ses écrits enchanteurs, Tendres comme leurs yeux, doux comme leurs faveurs

Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse

Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle]

Ah ! portons dans les bois ma triste inquiétude ; ô Camille, l'amour aime la solitude

La Provence odorante, et de Zéphyre aimée, Respire sur les mers une haleine embaumée

L'homme est né pour souffrir. - Il est né pour changer. - Il change d'infortune....

Ô muses, vous savez.... Si mon coeur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d'or si cher à vos doctes mémoires

Qu'il est doux.... De la voir devant vous accourir au passage, Ses cheveux en désordre épars sur son visage !

[La santé] Bien sans qui tous les biens n'offrent point de douceurs

Là, Vénus, me dictant de faciles chansons, M'a nommé son poëte entre ses nourrissons

Ah ! si de telles mains, justement souveraines, Toujours de cet empire avaient tenu les rênes

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

Mais les douces vertus et les grâces décentes N'inspirent aux coeurs purs que des flammes constantes

Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil

Les trois enfants.... Admiraient.... De sa bouche [d'Homère] abonder les paroles divines

Autres sont mes plaisirs [que ceux de la satire] ; soit, comme je le crois, Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile....

Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi