Citations sur a. chÉn.

Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine

Un coeur faible, étroit, pusillanime, Inhabile aux vertus

La Provence.... Au bord des flots couvrant, délicieux trésor, L'orange et le citron de leur tunique d'or

Une pauvreté libre est un trésor si doux !

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

Inventer ... Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante Hérisser d'un lion la crinière sanglante

Avant que de ses deux moitiés Le vers que je commence ait atteint la dernière

Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche [Marat], Crut te [Charlotte Corday] faire pâlir aux menaces de mort

Le navire éloquent, fils des bois du Pénée.... Craignant près de l'Euxin les menaces du Nord, S'arrête, et se confie au doux calme du port

Il me faut qui m'estime ; il me faut des amis....

Allons ; et pour Camille elle n'a qu'à dormir

Et le rauque tambour, les sonores cymbales, Les hautbois tortueux et les doubles crotales, Qu'agitaient en dansant sur ton bruyant chemin Le faune, le satyre et le jeune sylvain

[France] Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs

Un coup d'oeil caressant furtivement jeté

Sans l'amitié, quel antre ou quel sable infertile N'eût été pour le sage un désirable asile, Quand du Tibre avili le sceptre ensanglanté Armait la main du vice et la férocité ?

Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ; L'axe tourne, mon coeur ; souffre encore un moment

Elle cueille la grappe, ou blanche ou purpurine

Et les arts, dans un coeur de leur amour rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli

Dans ces riches campagnes Où du Rhône indompté l'Arve trouble et fangeux Vient grossir et souiller le cristal orageux

Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa course est bornée, Son pied sonore et vigilant

Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

La Provence.... Forme la grasse olive aux liqueurs savonneuses

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées ! ô nom baisé cent fois ! craintes bientôt chassées !

Je voulais des grands dieux implorer la bonté, Surtout de Jupiter, dieu d'hospitalité

Je me fuis, je m'oublie, et mes esprits distraits Se plaisent à les suivre [les Muses], et retrouvent la paix