Citations sur a. chÉn.

Entrez ; à ses genoux prosternez vos douleurs

Vos traits.... le soir embellis de tout l'art du matin, N'avaient de rose, hélas ! qu'un peu trop de carmin

Je ne demande point.... Ni même, voeu plus doux ! que la main d'Uranie Embellisse mon front des palmes du génie

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel, Et non sans quelque amour paisible et mutuelle

Mais, oh ! que mollement reposera ma cendre....

Nous visitons les bois et les coteaux vineux

J'ai fait pour toi des airs, je te les veux chanter

Mes baisers, à l'entendre, étaient froids, insensibles

D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance

[L'indigent] Dévoré de besoin, de projets, d'insomnie, Il vieillit dans l'opprobre et dans l'ignominie

Une Thessalienne a composé des charmes

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers fils de l'amour et de la solitude

Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie

Voyez-les.... Vous habiller l'amour d'un clinquant précieux

Mais il [un aveugle] entend leurs pas, prête l'oreille, espère, Se trouble, et tend déjà les mains à la prière

Il me faut qui m'estime, il me faut des amis à qui dans mes secrets tout accès soit permis

Le ciel rit à la terre, et la terre fleurit ; Aréthuse serpente et plus pure et plus belle ; Une douleur plus tendre anime Philomèle

Oui, vous plaindrez sans doute, en mes longues douleurs, Et ce brillant midi qu'annonçait mon aurore, Et ces fruits dans leur germe éteints avant d'éclore

Les chênes, les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets

Ou les douleurs du corps si pesantes à l'âme

Les pontifes saints autour de mon cercueil, Appelés aux accents de l'airain lent et sombre

Que son cou faible et lent ne soutient plus sa tête

L'aiguille sous tes doigts n'anime plus des fleurs

L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte

Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes