Citations sur a. chÉn.

Ô ! que n'ai-je entendu ces bondissantes eaux, Ces fleuves, ces torrents....

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, Ô mes muses, c'est vous ; vous mon premier amour !

Non, de tous les amants les regards, les soupirs Ne sont point des piéges perfides...., Toujours la feinte mensongère Ne farde point de pleurs, vains enfants des désirs, Une insidieuse prière

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers, fils de l'amour et de la solitude

Il [Hercule] y porte la flamme [au bûcher], il monte, sous ses pieds Étend du vieux lion la dépouille héroïque, Et, l'oeil au ciel, la main sur la massue antique, Attend sa récompense et l'heure d'être un dieu

Tout me pèse [au malade] et me lasse ; aide-moi, je me meurs ; Tourne-moi sur le flanc, ah ! j'expire ! ô douleurs !

Ton feu n'est que lueur, ta beauté n'est que fard

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit, et la nuit éternelle

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

La Provence.... au penchant des collines pierreuses Forme la grasse olive aux liqueurs savoureuses

Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil

Inventer ... Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante Hérisser d'un lion la crinière sanglante

Une pauvreté libre est un trésor si doux !

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Nous visitons les bois et les coteaux vineux

Vos traits.... le soir embellis de tout l'art du matin, N'avaient de rose, hélas ! qu'un peu trop de carmin

Le fruit encore verd, la vigne encore acide Tentent de ton palais l'inquiétude avide

L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées

Il reconnaît le port couronné de rochers Où le vieillard des mers accueille les nochers, Et que l'olive épaisse entoure de son ombre

Mon visage est flétri des regards du soleil