Citations sur a. chÉn.

Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur

Mais l'équité dans leurs sanhédrins même Trouve des amis

Ô muses, vous savez.... Si mon coeur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d'or si cher à vos doctes mémoires

Pour boire à Jupiter, qui nous daigne envoyer L'étranger, devenu l'hôte de mon foyer

Riant et m'asseyant sur lui, près de son coeur

Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

Quelquefois, gravissant la mousse du rocher, Dans une touffe épaisse elle [la Muse] va se cacher

Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux

Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime ; Ris de son coeur débile aux désirs condamné, De l'étude aux amours sans cesse promené

D'un feu religieux le saint poëte épris Cherche leur pur éther et plane sur leur cime [des montagnes]

Inventer ... Ce n'est pas sur le front d'une nymphe brillante Hérisser d'un lion la crinière sanglante

Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine

En ses bruyantes nuits, Cythéron n'a jamais Vu ménade plus belle errer dans ses forêts

Là je vais, dans mon sein méditant à loisir Des chants à faire entendre aux siècles à venir....

Le jeune enfant [Hylas] de loin croit entendre la voix [d'Hercule], Et du fond des roseaux, pour adoucir sa peine, Lui répond d'une voix inentendue et vaine

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d'ormeaux

Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez

La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs

Une rustique épouse et soigneuse et zélée.... M'offrirait un doux miel, les fruits de mon verger

Dans ces riches campagnes Où du Rhône indompté l'Arve trouble et fangeux Vient grossir et souiller le cristal orageux

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel, Et non sans quelque amour paisible et mutuelle

Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul Que des pontifes saints autour de mon cercueil...

Les chars, les royales merveilles, Des gardes les nocturnes veilles, Tout a fui