Citations sur a. chÉn.

Harmonieux vieillard, tu n'as donc point chanté ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté

Désirs insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux !

La Parque sur nos pas fait courir devant elle Midi, le soir, la nuit, et la nuit éternelle

De ses refus d'apprêt oubliant l'artifice, Indulgente à l'amour, sans fierté, sans caprice, De son sexe cruel n'ayant que les appas

Les chênes, les sapins et les ormes épais En utiles rameaux ombragent tes sommets

Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers maternels, entremêlés de pleurs

La Provence.... Au bord des flots couvrant, délicieux trésor, L'orange et le citron de leur tunique d'or

... Les riches grossiers N'ont pas une âme ouverte à sentir les talents

La prose plus souvent vient subir d'autres lois.... De rimes couronnée et légère et dansante, En nombres mesurés elle s'agite et chante

... Les belles Néréides S'élèvent au-dessus des demeures humides, Le poussent au rivage [le corps d'une jeune fille], et dans ce monument L'ont au cap du Zéphir déposé mollement

Un jour le voyageur par le Rhône emporté, En silence et debout sur sa barque rapide

Cependant jouissons ; l'âge nous y convie ; Avant de la quitter, il faut user la vie

Sans dédain, sans courroux puissé-je être écouté ! Puisse un vers caressant séduire la beauté !

[L'indigent] Dévoré de besoin, de projets, d'insomnie, Il vieillit dans l'opprobre et dans l'ignominie

Le jeune enfant [Hylas] de loin croit entendre la voix [d'Hercule], Et du fond des roseaux, pour adoucir sa peine, Lui répond d'une voix inentendue et vaine

L'aiguille sous tes doigts n'anime plus des fleurs

....Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants

Qu'un autre soit jaloux d'illustrer sa mémoire ; Moi, j'ai besoin d'aimer ; qu'ai-je besoin de gloire ?

Pour boire à Jupiter, qui nous daigne envoyer L'étranger, devenu l'hôte de mon foyer

Pour moi Palès encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts ; Je ne veux pas mourir encore

L'art des transports de l'âme est un faible interprète ; L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte

Vos traits.... le soir embellis de tout l'art du matin, N'avaient de rose, hélas ! qu'un peu trop de carmin

Berger infortuné, ta plaintive détresse De ton coeur dans le mien fait passer la tristesse

Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour