Citations sur a. chÉn.

Sa colère me plaît et décèle une amante

Délires insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux !

Les trois enfants.... Admiraient.... De sa bouche [d'Homère] abonder les paroles divines

Il me donna jadis (ce bien seul m'est resté) Sa marque d'alliance et d'hospitalité

Un coup d'oeil caressant furtivement jeté

Autres sont mes plaisirs [que ceux de la satire] ; soit, comme je le crois, Que d'une débonnaire et généreuse argile On ait pétri mon âme innocente et facile....

Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L'enveloppe ; étonnée et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots

D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance

Les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d'ormeaux

La tyrannie.... Monstre aux bouches de bronze, arme pour cette guerre Ses cent yeux, ses vingt mille bras

Il revoit près de lui, tout à coup animés, Ces fantômes si beaux, à nos pleurs tant aimés, Dont la troupe immortelle habite sa mémoire : Julie, amante faible et tombée avec gloire ; Clarisse, beauté sainte où respire le ciel....

Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent hélas ! autour de son cercueil

Quels beaux échanges d'amitié Font digne de regrets l'habitacle des hommes ?

Enfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre

Que jamais la douleur, même l'inquiétude, N'approchent du sein de Fanny

Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour

L'amicale douceur de tes chers entretiens, Ton honnête candeur, ta modeste science, De ton coeur presque enfant la mûre expérience

.... sur ses mains, dans l'aiguière d'argent, Par une jeune esclave une eau pure est versée

Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle]

Loin du superbe ennui que l'éclat environne

Comme un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Anime la fin d'un beau jour

Le miel qu'ici l'abeille eut soin de déposer, Ne vaut pas à mon coeur le miel de son baiser

Je viens lui pardonner, et c'est moi qu'elle accuse ; C'est moi qui suis injuste, ingrat, capricieux ; Je prends sur sa faiblesse un empire odieux

D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel