Citations sur a. chÉn.

Sur tous ces pontifes du crime... Lance ta fureur magnanime

" nuit, nuit douloureuse ! et toi tardive aurore, Viens-tu ? vas-tu venir ? es-tu bien loin encore ?

Ils versent à l'envi sur ses genoux pesants d'un mendiant] Le pain de pur froment, les olives huileuses

Oiseaux chers à Thétys, doux alcyons, pleurez

Un coeur faible, étroit, pusillanime, Inhabile aux vertus

[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante

Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L'enveloppe ; étonnée et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots

Ce langage sonore [le grec] aux douceurs souveraines, Le plus beau qui soit né sur des lèvres humaines

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Viens tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos

Allons ; et pour Camille elle n'a qu'à dormir

Seule [Charlotte Corday] tu fus un homme et vengeas les humains ; Et nous, eunuques vils, troupeau lâche et sans âme, Nous savons répéter quelques plaintes de femme, Mais le fer pèserait à nos débiles mains

Mais les dieux tout-puissants gardaient à mon déclin Les ténèbres, l'exil, l'indigence et la faim

Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi

Lycus, fils d'Événon, que les dieux et le temps N'osent jamais troubler tes destins éclatants !

Mes baisers, à l'entendre, étaient froids, insensibles

D'une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J'ai les ailes de l'espérance

Ô jours de mon printemps, jours couronnés de rose, à votre fuite en vain un long regret s'oppose

Ma main donne au papier, sans travail, sans étude, Des vers, fils de l'amour et de la solitude

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année

Si parfois, un penchant impérieux et tendre Vous guidant vers la tombe où je suis endormi, Vos yeux en approchant pensent voir leur ami

Il regarde à ses pieds dans le liquide azur Se peindre les coteaux, les toits et les feuillages

Je me prie, en pleurant, d'oser rompre ma chaîne

Essaye avec des pleurs, de tendres doléances, De faire à ses desseins de douces violences