Citations sur a. chÉn.

[France] Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs

Quel mortel, inhabile à la félicité, Regrettera jamais sa triste liberté, Si jamais des amants il a connu les chaînes ?

Ainsi du Sirius, ô jeune bien aimée, Un moment l'haleine enflammée De ta beauté vermeille a fatigué la fleur

C'est là qu'un plus beau ciel peut-être dans mes flancs Éteindra les douleurs et les sables brulants

Aux plus arides bords Tempé rit à leurs yeux

[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante

....Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des molosses, gardiens de leurs troupeaux bêlants

Entrez ; à ses genoux prosternez vos douleurs

Quand au mouton bêlant la sombre boucherie Ouvre ses cavernes de mort

Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore

Partons, la voile est prête, et Byzance m'appelle ; Je suis vaincu, je suis au joug d'une cruelle ; Le temps, les longues mers peuvent seuls m'arracher Ses traits que malgré moi je vais toujours chercher

Et nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer

La Provence.... Au bord des flots couvrant, délicieux trésor, L'orange et le citron de leur tunique d'or

Lycus lui-même emplit une coupe profonde, L'envoie à l'étranger : salut, mon hôte, bois

Qu'un autre soit jaloux d'illustrer sa mémoire ; Moi, j'ai besoin d'aimer ; qu'ai-je besoin de gloire ?

Viens, ô divin Bacchus, ô jeune Thyonée, Viens tel que tu parus aux déserts de Naxos, Quand ta voix rassurait la fille de Minos

Si parfois, un penchant impérieux et tendre Vous guidant vers la tombe où je suis endormi, Vos yeux en approchant pensent voir leur ami

Souffre un moment encor ; tout n'est que changement ; L'axe tourne, mon coeur ; souffre encore un moment

Mais je suis né robuste et n'ai point passé l'âge

Camille, où tu n'es point, moi, je n'ai pas de muse

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

Les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d'ormeaux

Que ce toit [jeu de paume] leur rappelle Ce tiers état à la honte rebelle, Fondateur de la liberté

Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur

Souffle sur ton amour, ami, si tu me crois, Ainsi que pour m'éteindre elle a soufflé sur moi [c'est une lampe qui parle]