Citations sur a. chÉn.

Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie

Le miel qu'ici l'abeille eut soin de déposer, Ne vaut pas à mon coeur le miel de son baiser

Que vos heureux destins, les délices du ciel, Coulent toujours trempés d'ambroisie et de miel, Et non sans quelque amour paisible et mutuelle

Moins belle la comète aux longs crins radieux Enflamme les nuits les plus sombres

Le sommeil du tombeau pressera ma paupière....

Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille ; Ô sons, ô douces voix chères à mon oreille, Ô mes muses, c'est vous ; vous mon premier amour !

Heureux qui, se livrant aux sages disciplines, Nourri du lait sacré des antiques doctrines

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

Sur ce gazon assise et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait, les obliques détours

Abel, doux confident de mes jeunes mystères, Vois, mai nous a rendu nos courses solitaires

Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille, à l'heure qui jadis a vu naître ma fille

Et les arts, dans un coeur de leur amour rempli, Versent de tous les maux l'indifférent oubli

Ainsi que mes écrits, enfants de ma jeunesse. Soient un code d'amour, de plaisir, de tendresse

Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon, Épaissir le tissu de leur blanche toison

Ah ! n'éprouvez jamais les douleurs de l'amour ; Elles hâtent encor nos fuseaux si rapides

Regarde un étranger qui meurt dans la poussière

Là, Vénus, me dictant de faciles chansons, M'a nommé son poëte entre ses nourrissons

J'ai fait pour toi des airs, je te les veux chanter

Ainsi du Sirius, ô jeune bien aimée, Un moment l'haleine enflammée De ta beauté vermeille a fatigué la fleur

[Hylas] s'appuyant à la rive penchante, Dans le cristal sonnant plonge l'urne pesante

Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures

Elle a rassasié ma flamme et mes regards

En ses bruyantes nuits, Cythéron n'a jamais Vu ménade plus belle errer dans ses forêts

Et nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer

Le fruit est mûr et garde, en sa douce âpreté, D'un fruit à peine mûr l'aimable crudité