Citations sur a. chÉn.

Là je vais, dans mon sein méditant à loisir Des chants à faire entendre aux siècles à venir....

Enfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents plus qu'on n'eût dû l'attendre

Elle [la muse] a vu, me suivant dans mes courses rustiques, Tous les lieux illustrés par des chants bucoliques

L'or autour de tes bras n'a point serré de noeuds

La vie eut bien pour moi de volages douceurs ; Je les goûtais à peine, et voilà que je meurs

Pour moi Palès encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts ; Je ne veux pas mourir encore

Tantôt, quand d'un ruisseau, suivi dès sa naissance, La nymphe aux pieds d'argent a sous de longs berceaux Fait serpenter ensemble et mes pas et ses eaux

Ovide, ah ! qu'à mes yeux ton infortune est grande ! Non pour n'avoir pu faire aux tyrans irrités Agréer de tes vers les lâches faussetés....

Quand Junon sur l'Ida plut au maître du monde, Noüs l'avait tenue au cristal de son onde

Que j'unisse ta cendre à celle de ton père

Assieds-toi parmi l'herbe fleurie

Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine

Ô muses, vous savez.... Si mon coeur dévorait vos champêtres histoires, Cet âge d'or si cher à vos doctes mémoires

.... J'ai fui la ville aux muses si contraire ; Sur les pavés poudreux d'un bruyant carrefour Les poétiques fleurs n'ont jamais vu le jour

Ô nécessité dure, ô pesant esclavage !

Telle Io tourmentée, en l'ardente saison, Traverse en vain les bois et la longue campagne

.... sur ses mains, dans l'aiguière d'argent, Par une jeune esclave une eau pure est versée

Un seul jour peut atteindre à tant de renommée, Et ce beau jour luira bientôt

S'ils n'ont point de bonheur, en est-il sur la terre ? Quel mortel, inhabile à la félicité, Regrettera jamais sa triste liberté, Si jamais des amants il a connu les chaînes ?

À des travaux affreux Lucine nous condamne

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Tout me pèse [au malade] et me lasse ; aide-moi, je me meurs ; Tourne-moi sur le flanc, ah ! j'expire ! ô douleurs !

Haletant vers le gain, les honneurs, la richesse

Voyez-les.... Vous habiller l'amour d'un clinquant précieux

Les destins n'ont jamais de faveurs qui soient pures