Citations sur moliere

Tu me dis qu'il a épousé ta maîtresse ; je crois qu'il aurait plus fait pour sa passion, et que avec elle il aurait épousé, toi, son chien et son chat ; un mariage ne lui coûte rien à contracter

En vous le produisant, je ne crains pas le blâme D'avoir admis chez vous un profane, madame

Ne voyez-vous pas que c'est un ridicule qu'il fait parler ?

Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices

Dites-moi, venez-vous dîner avec moi ? D'où vient donc, je vous prie, un tel emportement ! Avez-vous, dites-moi, perdu le jugement ?

Et n'est-ce pas sans doute un crime punissable De gâter méchamment ce fond d'âme admirable ?

J'ai jeté l'as de coeur, avec raison, me semble

Mais demain, du matin, il vous faut être habile à vider de céans jusqu'au moindre ustensile

Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville

Est-ce qu'on n'en voit pas de toutes les espèces [des maris], Qui sont accommodés chez eux de toutes pièces ?

Gardez-vous d'imiter ces coquettes vilaines, Dont par toute la ville on chante les fredaines

Ils ont en ce pays de quoi se contenter ; Car les femmes y sont faites à coqueter

Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde

Des femmes qui par leurs détournements de tête et leurs cachements de visage firent dire cent sottises de leur conduite

Et jusqu'au moindre mot imprimez-le-vous bien

C'est toi qui as retenu ma montre ?

Comment ! Monsieur, vous êtes aussi impie en médecine

Ne voyez-vous pas bien que tout ceci n'est fait que pour nous ajuster aux visions de votre mari ?

C'est la dernière ici des importunités Que vous aurez jamais de mes voeux rebutés

.... Mon congé cent fois me fût-il hoc, La poule ne doit pas chanter avant le coq

De quoi vous mêlez-vous de vous opposer aux ordonnances de la médecine et d'empêcher monsieur de prendre mon clystère ?

Que mon maître couvert de gloire Me joue ici d'un vilain tour !

Hé ! tétigué ! ne lantiponnez pas davantage, et confessez à la franquette que vous êtes médecin

Je vous constitue pendant le souper au gouvernement des bouteilles

Je dois aux yeux d'Alcmène un portrait militaire Du grand combat qui met nos ennemis à bas