Citations sur jean racine

Voyez tout l'Hellespont blanchissant sous nos rames

Et mon front, dépouillé d'un si noble avantage, Du temps qui l'a flétri laisse voir tout l'outrage

Après avoir confessé que Dieu seul avait pu faire une guérison si subite et si parfaite, ils [les gens de Port-Royal] allèrent remplir tout Paris de la réputation de ce miracle

Ah ! cruel ! par pitié, montrez-moi moins d'amour

Souffre qu'à mes transports je m'abandonne en proie

Inventez des raisons qui puissent l'éblouir

Tu me retiens en vain, et dès cette même heure Il faut que je la voie ou du moins que je meure

Presse, pleure, gémis, peins-lui Phèdre mourante

Il croit.... Que je m'informe ici de tout ce qui le touche

La reine dont ma course a devancé les pas

Il montre aux plus hardis à braver le danger

Les spectacles, les dons, invincibles appâts, Vous attiraient les coeurs du peuple et des soldats

Tandis que dans son sein votre bras enfoncé Cherche un reste de sang que l'âge avait glacé

Mon coeur de crainte et d'horreur se resserre

Inventez des raisons qui puissent l'éblouir

Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage

Je ne viens point ici par de jalouses larmes Vous envier un coeur qui se rend à vos charmes

Et tout le peuple même, avec dérision, Observant la rougeur qui couvrait mon visage, De ma chute certaine en tirait le présage

J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux

Son trépas à mes pleurs offre assez de matières, Sans que j'aille chercher d'odieuses lumières

De vos desseins secrets on est trop éclairci

Voilà depuis un an le seul soin qui m'anime

Les cieux par lui fermés et devenus d'airain

Ah ! ne languissons plus dans un coin du Bosphore

Que les Romains, pressés de l'un à l'autre bout, Doutent où vous serez et vous trouvent partout