Citations sur jean racine

Mais lui, voyant en moi la fille de son frère, Me tint lieu, chère Élise, et de père et de mère

De tant d'objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage

L'essieu crie et se rompt

Misérable, tu cours à ta perte infaillible

Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs

Leur fougue impétueuse [de chevaux ayant le mors aux dents] enfin se ralentit

Il ressent mes douleurs beaucoup plus que moi-même

Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour : Mais vous ne saurez point, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette, Lorsque, de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter

On avait beau heurter, et m'ôter son chapeau, On n'entrait point chez nous sans graisser le marteau

Maintiendrai-je des lois que je ne puis garder ?

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue

Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, Dis-lui qu'avec douceur il traite sa captive

.... Le sceptre d'or que vous tend cette main Pour vous de ma clémence est un gage certain

Vous n'empêcherez pas que ma gloire offensée N'en punisse aussitôt la coupable pensée

N'aspirant qu'à troubler le repos où nous sommes

Le champ vous est ouvert

Cet âge est innocent ; son ingénuité N'altère point encor la simple vérité

Vous ne me dites rien ? quel accueil ! quelle glace !

Il ne s'en trouve point qui.... Du mérite oublié nous fasse souvenir

Et, sans me rappeler des ombres des enfers

Des offenses d'autrui malheureuses victimes, Que nous servent, hélas ! des regrets superflus ? Nos pères ont péché, nos pères ne sont plus, Et nous portons la peine de leurs crimes

On m'élevait alors solitaire et cachée

Que craint-on d'un enfant [Astyanax] qui survit à sa perte ?

Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux Que des chiens dévorants se disputaient entre eux

Ce même Bajazet, sur le trône affermi, Méconnaîtra peut-être un inutile ami