Citations sur bÉrang.

Dans mon réduit où l'on voit l'indigence, Sans m'éveiller assise à mon chevet

Le bordeaux, Le mursaulx, L'aï que l'on chante, Vont donc enfin m'être connus

Qu'on chante et qu'on dise Quelque gaillardise Qui nous scandalise En nous égayant

Pour le théâtre ayant quitté l'aiguille, à mon début Craignant quelque rebut

Vous pouviez.... Bravant la foudre et dépassant les nues, La gloire en face, atteindre à son zénith

Des roses de la tendresse Venez semer mes jours

Soleil si doux au déclin de l'automne....

Braque tes lunettes, vieux sire [Jupiter], Sur le front couronné par nous

Près d'un ruisseau rapide, Vers la France entraîné, Il s'assied l'oeil humide Et le front incliné

Votre tombeau sera pompeux, sans doute ; J'aurai sous l'herbe une fosse à l'écart

Fourier nous dit.... Peuple.... Travaille, groupé par phalange, Dans un cercle d'attractions

Tes traits aigus [les chansons], lancés au trône même, En retombant aussitôt ramassés, De près, de loin, par le peuple qui t'aime, Volaient en choeur jusqu'au but relancés

De l'homme inculte il [l'esprit de poésie] adoucit la vie, Et sous le dais montre au doigt les tyrans

Que de goguettes, Que d'amourettes ! Jamais de dettes, Point de noeuds constants

Du frêle arbuste où bout la noble séve, La moindre fleur parfume au loin les airs

Voir, c'est avoir ; allons courir ; Vie errante Est chose enivrante

Mais jusqu'à sa dernière aurore En buvant frais s'épanouir, .... Mes amis, ce n'est pas vieillir

Penses-tu que par courtoisie Le monde entier te fasse accueil ?

Ô vieux Denys, je me ris de ton glaive ; Je bois, je chante et je siffle tes vers

Mon fils, c'est l'étoile rapide D'un très grand seigneur nouveau-né ; Le berceau qu'il a laissé vide, D'or et de pourpre était orné

Il [le pigeon messager] est tombé, las d'un trop long voyage ; Rendons-lui vite et force et liberté ; D'un trafiquant remplit-il le message ? Va-t-il d'amour parler à la beauté ?

Passez les mots aux rieurs, Les plus gros sont les meilleurs

La nuit a ralenti les heures ; Le sommeil s'étend sur Paris

Cette fille Qui frétille N'a pourtant qu'un cotillon

De Manuel pour consacrer la gloire, Prêtez secours au pauvre chansonnier