Citations sur corneille

percé de coups, ne se traînait qu'à peine, Et, comme une victime aux marches de l'autel, Il semblait présenter sa gorge au coup mortel

L'impérieuse aigreur de l'âpre jalousie

Un même jour t'a vu par une fausse adresse Trahir ton souverain, ton ami, ta maîtresse

Les flambeaux de l'hymen viennent de s'allumer

Pour venger sa maîtresse il a quitté le jour

Après s'être emparé des droits de ma naissance

À chaque grande fête augmente et renouvelle Et le bon exercice et ta prière aux saints, Et tiens, en l'attendant, ton âme entre tes mains, Comme prête à passer à la fête éternelle

[Matamore, achevant de vanter ses hauts faits, voit approcher sa maîtresse en compagnie de son rival ; tout de suite il tourne les talons]. Clindor : Où vous retirez-vous ? - Matamore : Le fat n'est pas vaillant ; Mais il a quelque humeur qui le rend insolent

Jurons-nous que des deux, qui que l'on puisse élire, Fera de son ami son collègue à l'empire

D'un prince malheureux ordonnez quelque chose

Et je satisferai des devoirs si pressants Par une haine obscure et des voeux impuissants ?

L'hymen où je prétends ne peut trouver d'amorces Au milieu d'une ville où règnent les divorces

Et Dieu sait alors si les feux, Les flammes, les soupirs, les voeux, Et tout ce menu badinage Servaient de rime et de remplage

Je l'ai vu tout sanglant au milieu des batailles Se faire un beau rempart de mille funérailles

Puis-je me plaindre a vous d'un retour inégal....

Vous marcherez à Rome à communes enseignes

Avant ce jour fini, ces mains, ces propres mains Laveront dans mon sang la honte des Romains

Va marcher sur leurs pas où l'honneur te convie

Je leur fais bonne guerre et n'en proscris pas un

Piqué jusqu'au vif contre son hyménée

Vous ne deviendrez pas rebelle à sa puissance [de votre père]

Quel ordre a pu du trône exclure la jeunesse ? Quel astre à nos beaux jours enchaîne la faiblesse ?

Cette pièce fut mon coup d'essai, et elle n'a garde d'être dans les règles, puisque je ne savais pas alors qu'il y en eût

Le peuple inégal à l'endroit des tyrans, S'il les déteste morts, les adore vivants

Il poursuivait Pompée et chérit sa mémoire ; Il veut tirer à soi, par un courroux accort, L'honneur de sa vengeance et le fruit de sa mort