Citations sur corneille

Et d'abord, vous prenant pour ce mien camarade, Mes sens d'aise aveuglés ont fait cette escapade

Ose-t-elle traîner Théodore à la mort ?

Ah ! que n'as-tu des yeux à lire dans mon âme, Et voir les purs motifs de ma nouvelle flamme !

Je ne lui cachais point combien j'étais blessée

Il se résout d'accommoder l'affaire sans bruit

Pauvres et dénués des secours de la terre, Mais riches en grâce et vertu

Durant quelques moments souffrez que je respire

Théodore, parlez sans vous épouvanter

Puissent tous ses voisins ensemble conjurés Saper ses fondements encor mal assurés

Faites-m'en souvenir, et soutenez ma haine, ô cendres, mon espoir aussi bien que ma peine, Et, pour m'aider un jour à perdre son vainqueur, Versez dans tous les coeurs ce que ressent mon coeur

Allons en résoudre chez moi

Mais je dépens de vous, ô serment téméraire ! Ô haine d'Émilie ! ô souvenir d'un père !

Je demeure immobile et mon âme abattue Cède au coup qui la tue

Quand l'âge dans mes nerfs a fait couler sa glace

Vos frères sont vainqueurs quand nous sommes trahis ; Et, voyant le haut point où leur gloire se monte, Vous regardez fort peu ce qui nous vient de honte

Ne craignez plus, madame, La générosité déjà rentre en mon âme

Et [le roi] remet à demain la pompe qu'il prépare D'un sacrifice aux dieux pour un bonheur si rare

Puisqu'il tient à bonheur d'être l'un de nous deux

Ce prince en soupirant Avec assez de peine entr'ouvre un oeil mourant

Elles ont quelque chose qui choque la bienséance

Préparez-vous à voir vos pays désoles

Vous attendez de lui trop de légèreté

Ne montrez à la cour que votre renommée

Tu descends quelquefois avec telle abondance Qu'après l'âme remplie un doux regorgement En répand sur le corps le rejaillissement

Soutiens ma haine qui chancelle