Citations sur corneille

Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler ; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler

Je sais qu'il [ton État] doit s'accroître, et que tes grands destins Ne le borneront pas chez les peuples latins

Tel contre vous et moi s'osera révolter, Qui contre un si grand corps craindrait de s'emporter

Repasse mes bontés et tes ingratitudes

Rome n'attache point le grade à la noblesse

Fais-lui, fais-lui savoir le glorieux dessein De m'affermir au trône en lui donnant la main

Adieu, mais, quand l'orage éclatera sur vous, Ne doutez point du bras dont partiront les coups

Non pour me dérober aux rigueurs du supplice

Mais vous avez reçu : quiconque prend se vend

Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins [ils] font avorter le fruit

Quoi ! Rodrigue, en plein jour ! d'où te vient cette audace ?

Et bien que ma pensée Épluche à la rigueur ma conduite passée

Des deux côtés laissant flotter sa foi, Son coeur n'aime en effet ni son maître ni moi

S'il a cette vertu, cette valeur insigne

Seigneur, qui des mortels eût jamais osé croire Qu'un nom à qui la guerre a trop fait applaudir, Dans l'ombre de la paix trouvât à s'agrandir ?

S'il vous demeure encor quelque espoir pour Flavie

Si l'on doit le nom d'homme à qui n'a rien d'humain, à ce tigre altéré de tout le sang romain

D'un faux semblant mon esprit abusé

J'ai de l'ambition ; et, soit vice ou vertu....

Ils [les hommes] suivent en tous lieux, comme bêtes stupides, Leurs sens pour souverains, leurs passions pour guides

Mais il me traite en père, il me flatte, il m'embrasse

Et du moins l'un des deux sera juste agresseur

Quand dans le sein d'Araspe un poignard enfoncé Le jette aux pieds du prince

Les gens que vous tuez se portent assez bien

Dès que j'ai vu l'affront, j'ai prévu la vengeance