Citations sur corneille

Que je crains que sa mort, enlevant votre appui, Nous renvoie à l'exil où vous seriez sans lui !

Quand il [le ciel] élève un trône, il en venge la chute

Un songe.... Qui d'un amas confus des vapeurs de la nuit Forme de vains objets que le réveil détruit

Avant que le soleil ait fait encore un tour

Je ne hais point la vie et j'en aime l'usage, Mais sans attachement qui sente l'esclavage

J'en ai déjà parlé, mais il a su gauchir

Quoi qu'en votre faveur Marcelle lui dispute, Il mande Théodore, et la veut promptement Faire conduire au lieu de son bannissement

Joignons à la douceur de venger nos parents....

Aspar vient, faites-lui, ma soeur, quelque ouverture

Mais puisque c'en est fait, le mal est sans remède

Aussi bien Annibal nommait une folie De présumer la [Rome] vaincre ailleurs qu'en Italie

Ah ! cruels déplaisirs à l'esprit d'une amante

Dieux ! que vous me gênez par cette défiance ! - Pour subsister en cour c'est la haute science

Ne vous obstinez point à gêner une vie, Que de tant de malheurs vous voyez poursuivie

Je n'ai pris trêve pour un moment, Qu'afin de tout remettre à votre sentiment

Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au sein de ton tuteur enfonças le couteau

On parle d'eaux, de Tibre et l'on se tait du reste

Un vertueux remords n'a point touché mon âme

Vous savez l'action, vous la venez d'entendre

Mais la pudeur peut tout sur l'esprit d'une fille

Aufide, Des portes du palais saisi pour ce perfide, En fait votre prison, et lui répond de vous

Si vous m'aviez connu, vous l'auriez su prévoir

Comme on attend un bien qu'on n'a pas mérité, Et dont, sans regarder service ni famille, Vous pouvez faire part au moindre de Castille

Par force ou par amour il croit vous emporter

Vous ses premiers sujets qu'attache à son côté La splendeur de la race ou de la dignité, Vous dignes commandants, vous dextres aguerries, Troupes aux champs de Mars dès le berceau nourries