Citations sur corneille

Ma galère est au port toute prête à partir ; Le palais y répond par la porte secrète

Moi ! j'aurais allumé cet insolent amour !

L'ivrogne et le gourmand recevront leurs supplices Du souvenir amer de leurs chères délices ; Et ces repas traînés jusques au lendemain Mêleront leur idée aux rages de la faim

Créon bannit médée, et ses ordres précis Dans son bannissement enveloppaient ses fils

Arrêtez-vous, Seigneur, et d'une âme apaisée Souffrez que je vous livre une vengeance aisée

Il fait un tel effort Que, la ville aux abois, on lui parle d'accord

Si nos coeurs avaient mêmes désirs, Je n'aurais pas besoin d'expliquer mes soupirs

Et ce vieux droit d'aînesse est parfois si puissant Que pour remplir un trône il rappelle un absent

Auteur des maux de tous, il est à tous en butte, Et fuit le monde entier écrasé sous sa chute

De peur d'un parricide et de peur d'un inceste

Et quand l'obéissance a de l'exactitude, Elle voit que la gloire est dans la promptitude

Puis-je vivre et vous voir morte ou déshonorée ?

Et toi qui, tout sortant encor de la victoire, Regardes mes travaux du séjour de la gloire, Cher Néarque....

Ceux de la marine et les Illyriens Se sont avec chaleur joints aux prétoriens

Tigre, assassine-moi du moins sans m'outrager

L'amour est libéral, mais c'est avec adresse ; Le prix de ses présents est en leur gentillesse

L'hymen semble à mes yeux cacher quelque supplice, Le trône sous mes pas creuser un précipice

Lui qui sait qu'aussitôt ces tumultes avortent

Il fallut épouser les passions du frère

Ô colère, ô pitié, sourdes à mes désirs !

Vous n'avez point voulu me faire un tour d'adresse

Et sous l'indigne appât d'un coup d'oeil affété

Ainsi donc au besoin ton courage s'abat

Je parlais pour l'aigrir, et non pour me défendre

Vous formez des craintes que j'admire