Citations sur boileau

Ainsi qu'un possédé que le prêtre exorcise

Le temps, qui change tout, change aussi nos humeurs

Le noble.... Humblement du faquin rechercha l'alliance

Mais du plus grand des rois la bonté sans limite, Toujours prête à courir au-devant du mérite, Crut voir dans ma franchise un mérite inconnu

Et qui, de mille auteurs retenus mot pour mot, Dans sa tête entassés, n'a souvent fait qu'un sot

Mais notre hôte surtout pour la justesse et l'art Élevait jusqu'au ciel Théophile et Ronsard

L'un traîne en longs fredons une voix glapissante

Alors, sans consulter si Phébus l'en avoue, Ma muse toute en feu me prévient et te loue

Alidor, assis dans sa chaise, Médisant du ciel à son aise, Peut bien médire aussi de moi

Et sans mêler à l'or l'éclat des diamants

Huer la métaphore et la métonymie, Grands mots que Pradon croit des termes de chimie

Soit qu'il fasse au conseil courir les sénateurs, D'un tyran soupçonneux pâles adulateurs

Irai-je, de sang-froid et sans être amoureux, Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux ?

Sur quelle vigne à Reims nous avons hypothèque

Et son rare savoir, de simple marguillier, L'éleva par degrés au rang de chevecier

Écrive qui voudra ; chacun à ce métier Peut perdre impunément de l'encre et du papier

Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire

Je sors de chez un fat qui, pour m'empoisonner, Je pense, exprès chez lui m'a forcé de dîner.... Ce matin donc, séduit par sa vaine promesse, J'y cours midi sonnant, au sortir de la messe

Ainsi, recommençant un ouvrage vingt fois, Si j'écris quatre mots, j'en effacerai trois

Sa robe en vain de pièces rajeunie

Faites choix d'un censeur solide et salutaire

Boirude fuit le coup : le volume effroyable Lui rase le visage

Souvent, pour m'achever, il survient une pluie

Un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse

Je ne sais point en lâche essuyer un outrage