Citations sur boileau

Et, feuilletant Louet allongé par Brodeau, D'une robe à longs plis balayer le barreau

La pédante au ton fier, la bourgeoise ennuyeuse, Celle qui de son chat fait son seul entretien

Et, droit entre les yeux, [il] Frappe du noble écrit l'athlète audacieux

Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers

L'or même à la laideur donne un teint de beauté ; Mais tout devient affreux avec la pauvreté

Chez nos dévots aïeux le théâtre abhorré

La nature a introduit l'homme dans la lice du monde comme un courageux athlète qui ne doit respirer que la gloire

Que Rohaut vainement sèche pour concevoir Comment, tout étant plein, tout a pu se mouvoir

Il est vrai que du roi la bonté secourable Jette enfin sur la muse un regard favorable

[Elle] Hante les hôpitaux, visite les prisons

Mais sa muse [de Ronsard], en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque

Ce n'est pas que j'approuve en un sujet chrétien Un auteur follement idolâtre et païen

Sans songer où je vais, je me sauve où je puis

Brontin tient un maillet et Boirude un marteau

À moi, réprouvé, bouc infâme, Va brûler, dira-t-il

Une cause qui ne saurait se soutenir que par des équivoques et par de fausses subtilités

S'il rencontre un palais, il m'en décrit la face

Muse, c'est à ce coup que mon esprit timide Dans sa course élevée a besoin qu'on le guide

Quatre boeufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent

Évrard seul, dans un coin prudemment retiré, Se croyait à couvert de l'insulte sacré

Sans raison il [l'homme] est gai, sans raison il s'afflige

Et souvent on ennuie en termes magnifiques

Un si bas, si honteux, si faux christianisme Ne vaut pas des Platon l'éclairé paganisme

Enfin, bornant le cours de tes galanteries, Alcippe, il est donc vrai, dans peu tu te maries ?

Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin répondent au milieu