Citations sur boileau

Qu'avez-vous donc, dit-il, que vous ne mangez point ? Je vous trouve aujourd'hui l'âme tout inquiète, Et les morceaux entiers restent sur votre assiette

Sans tous ces ornements le vers tombe en langueur, La poésie est morte, ou rampe sans vigueur

Les oppresseurs du peuple à leur tour gémissants

Un sonnet sans défaut vaut seul un long poëme

J'aime un esprit aisé qui se montre et qui s'ouvre, Et qui plaît d'autant plus que plus il se découvre

Un vil amour du gain infectant les esprits.... Trafiqua du discours et vendit les paroles

Triste et honteux de voir sa nudité, Il sut qu'il n'était plus, grâce à sa vanité, Qu'un chétif animal pétri d'un peu de terre

....L'esprit enivré d'une douce fumée [dans un songe], J'ai cru remplir au choeur ma place accoutumée

Tu dors ! attends-tu donc que, sans bulle et sans titre, Il [le chantre] te ravisse encor le rochet et la mitre ?

On croirait à vous voir, dans vos libres caprices, Décider du mérite et du prix des auteurs....

Le vigilant Girot.... C'est d'un maître si saint le plus digne officier ; La porte dans le choeur à sa garde est commise

Un libraire, imprimant les essais de ma plume, Donna, pour mon malheur, un trop heureux volume

Il [le riche] peut dans son jardin, tout peuplé d'arbres verts, Recéler le printemps au milieu des hivers

Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'Amour dictait les vers que soupirait Tibulle

Dieu résolut enfin.... D'abîmer sous les eaux tous ces audacieux

Et de chantres buvants les cabarets sont pleins

[Elle] Croit que c'est aimer Dieu que haïr tout le monde

La Seine.... Voit du sein de ses eaux vingt îles s'élever, Qui, partageant son cours en diverses manières....

Il [le prélat] tire du manteau sa dextre vengeresse ; Il part, et, de ses doigts saintement allongés, Bénit tous les passants, en deux files rangés

Dieu a permis qu'il soit tombé dans des ignorances si grossières qu'elles lui ont attiré la risée de tous les gens de lettres

Dès que l'ombre tranquille Viendra d'un crêpe noir envelopper la ville

Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses moeurs

Si l'or seul a pour vous d'invincibles appâts, Fuyez ces lieux charmants qu'arrose le Permesse, Ce n'est point sur ses bords qu'habite la richesse

Le seul courroux d'Achille, avec art ménagé, Remplit abondamment une Iliade entière

Encor si ta valeur, à tout vaincre obstinée, Nous laissait pour le moins respirer une année, Peut-être mon esprit, prompt à ressusciter, Du temps qu'il a perdu saurait se racquitter