Citations sur boileau

Mais bientôt le ciel en colère, Par la main d'une humble bergère Renversant leurs bataillons [des Anglais]

Raffermis ma vertu, qu'ébranlent tes soupirs

Dont je veux bien ici te crayonner l'histoire

Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs

De son temps [un conquérant], les hommes venaient ici [dans les enfers] tous les jours par trente et quarante mille ; jamais personne n'y en a tant envoyé

Que si d'un sort fâcheux la maligne inconstance Vient par un coup fatal faire tourner la chance

Je vous trouve aujourd'hui l'âme tout inquiète, Et les morceaux entiers restent sur votre assiette

....Cousin des quatre fils Aimon Dont tu lis quelquefois la merveilleuse histoire

Un écrit scandaleux sous votre nom se donne ; D'un pasquin qu'on a fait, au Louvre on vous soupçonne

Vers son triste penchant [l'avarice] son naturel guidé Le fit dans une avare et sordide famille Chercher un monstre affreux sous l'habit d'une fille

Quand Bacchus comblera de ses nouveaux bienfaits Le vendangeur ravi de ployer sous le faix

[Des vers] Par le prompt effet d'un sel réjouissant Devenir quelquefois proverbes en naissant

Voilà jouer d'adresse, et médire avec art, Et c'est avec respect enfoncer le poignard

La mort vient de saisir le vieillard catarrheux

.... Qu'un ample déjeuné Longtemps nous tienne à table et s'unisse au dîné

N'imite pas ces fous.... Qui toujours assignants et toujours assignés, Souvent demeurent gueux de vingt procès gagnés

En vain à lever tout les valets sont fort prompts, Et les ruisseaux de vin coulent aux environs

Je vieillis, et ne puis regarder sans effroi Les neveux affamés dont l'importun visage De mes biens à mes yeux fait déjà le partage

Partout le doigt vainqueur [qui distribue la bénédiction] les suit et les rattrape

Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante

Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée

Maudit soit l'auteur dur, dont l'âpre et rude verve, Son cerveau tenaillant, rima malgré Minerve....

Son mari, qu'une affaire appelle dans la ville, Et qui, chez lui, sortant, a tout laissé tranquille, Se trouve assez surpris, rentrant dans la maison, De voir que le portier lui demande son nom

Mais pour un faux plaisant.... Qu'il s'en aille, s'il veut, sur deux tréteaux monté, Amusant le Pont-Neuf de ses sornettes fades, Aux laquais assemblés jouer ses mascarades

Puis sur une autre table, avec un air plus sombre, S'en aller méditer une vole au jeu d'hombre