Citations sur boileau

Tout ce qu'il a touché se convertit en or

Il est vrai, de tout temps la raison fut son lot [de l'homme]

Lorsqu'il entend de loin d'une gueule infernale La chicane en fureur mugir dans la grand'salle

Que si mêmes un jour le lecteur gracieux

Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant

Des paveurs en ce lieu me bouchent le passage

À quoi bon ce dégoût et ce zèle inutile ? Est-il donc pour jeûner quatre-temps ou vigile ?

D'écoliers libertins une troupe indocile, Loin des yeux d'un préfet au travail assidu, Va tenir quelquefois un brelan défendu

[La savante] Pèse sans passion Chapelain et Virgile

[Des vers] Par le prompt effet d'un sel réjouissant Devenir quelquefois proverbes en naissant

Est-ce au pied du savoir qu'on mesure les hommes ?

Les stances avec grâce apprirent à tomber

De quel front aujourd'hui vient-il sur nos brisées Se revêtir encor de nos phrases usées ?

Le chantre, s'arrêtant à cet endroit funeste, à ses yeux effrayés laisse dire le reste

Dans un pré plein de fleurs

Sache quelle province enrichit les traitants

Ronsard qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode

Pour moi, je lis la Bible autant que l'Alcoran

Que veut-il, dira-t-on ? quelle verve indiscrète Ramène sur les rangs encor ce vain athlète ?

Un long cordon d'alouettes pressées

Il aurait beau crier : " Premier prince du monde ! Courage sans pareil ! lumière sans seconde ! " Ses vers, jetés d'abord sans tourner le feuillet, Iraient dans l'antichambre amuser Pacolet

L'honneur est comme une île escarpée et sans bords ; On n'y peut plus rentrer, dès qu'on en est dehors

Ne demande donc plus par quelle humeur sauvage, Tout l'été, loin de toi, demeurant au village, J'y passe obstinément les ardeurs du Lion

Il [le dieu du Rhin] se trouble, il regarde, et partout sur ses rives Il voit fuir à grands pas ses naïades craintives

Et qu'ont produit mes vers de si pernicieux Pour armer contre moi tant d'auteurs furieux ?