Citations sur boileau

Dans les temps bienheureux du monde en son enfance, Chacun mettait sa gloire en sa seule innocence

Fuyez surtout, fuyez ces basses jalousies, Des vulgaires esprits malignes frénésies

Mais l'honneur en effet qu'il faut que l'on admire, Quel est-il, Valincourt, pourras-tu me le dire ? L'ambitieux le met souvent à tout brûler

Mais Evrard, en passant coudoyé par Boirude, Ne sait point contenir son aigre inquiétude

Il est bon en cela d'imiter la nature, qui, en formant l'homme, n'a point exposé à la vue ces parties qu'il n'est pas honnête de nommer, et par où le corps se purge, mais, pour me servir des termes de Xénophon, a caché et détourné ces égouts le plus loin qu'il lui a été possible

Mon bien se monte à tant : tenez, voilà le vôtre

Déjà de tous côtés la chicane aux abois S'enfuit au seul aspect de tes nouvelles lois ; Oh ! que ta main par là va sauver de pupilles ! Que de savants plaideurs désormais inutiles !

C'est pour eux [ses amants] qu'elle étale et l'or et le brocart

Les images sont aussi d'un grand artifice pour donner du poids au discours

Craignez-vous pour vos vers la censure publique, Soyez-vous à vous-même un sévère critique

Le chardon importun hérissa les guérets

De tous ses amis morts un seul ami resté Le mène en sa maison de superbe structure ; C'était un riche abbé, fou de l'architecture

Aimez sa pureté [de Malherbe], Et de son tour heureux imitez la clarté

D'une longue soutane il endosse la moire, Prend ses gants violets, les marques de sa gloire

Mais pourtant on a vu le vin et le hasard Inspirer quelquefois une muse grossière, Et fournir sans génie un couplet à Linière

....Je n'ai rien, vous dis-je, Répondra ce malade à se taire obstiné ; Mais cependant voilà tout son corps gangrené ; Et la fièvre, demain, se rendant la plus forte, Un bénitier aux pieds va l'étendre à la porte

Elle [l'élégie] peint des amants la joie et la tristesse

Mais, pour un vain bonheur qui vous a fait rimer, Gardez qu'un sot orgueil ne vous vienne enfumer

Le monde cependant se rit de mes excuses, Croit que, pour m'inspirer sur chaque événement, Apollon doit venir au premier mandement

Une langue en ragoût, de persil couronnée

Je ne suis pas fort en peine du temps où se tirera votre loterie, et je ne suis pas assez fou pour me persuader qu'en quatre coups j'amènerai rafle de six

Il faut savoir que par sublime Longin n'entend pas ce que les orateurs appellent le style sublime, mais cet extraordinaire et ce merveilleux, qui frappe dans le discours, et qui fait qu'un ouvrage enlève, ravit, transporte

Qu'il paraît bien nourri ! quel vermillon ! quel teint !

L'ignorance toujours est prête à s'admirer

Suivi par un recteur de bedeaux entouré